In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 4 septembre 2022

Montserrat Gudiol - Lovers (1970)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'artiste catalane espagnole Montserrat Gudiol (1933-2015) auteur d'une œuvre empreinte d'une grande sensibilité par laquelle elle explorait principalement des thèmes de la solitude, du silence et de l'intériorité humaine.
Née à Barcelone, elle est issue d'une famille de restaurateurs d'art, ce qui a profondément influencé son approche artistique dès ses débuts. Autodidacte, elle s'est distinguée par un style figuratif, marqué par des formes épurées, des figures éthérées et une palette subtile de tons doux. Les œuvres de Gudiol représentent souvent des portraits de femmes et des figures isolées, fatiguées et pensives, et comme fondues dans les espaces oniriques et mystérieux d'arrière-plans indistincts.

M.G. - Sans titre (1970)

Loin des approches avant-gardistes de son époque, elle s'est orientée vers une esthétique plus intime et personnelle, évoquant la fragilité et l’émotion avec une grande délicatesse dans sa recherche de l'âme humaine.
Première femme admise à l'Académie Royale Catalane des Beaux-Arts, elle fut aussi la première artiste à recevoir la Creu de Sant Jordi, une des plus hautes distinctions décernées en Catalogne. Montserrat Gudiol laisse derrière elle un héritage artistique qui continue de toucher par la profondeur et la simplicité de son art.

samedi 29 novembre 2008

Wayne Miller - Lovers (1957)
Une image et des mots. L'image, c'est ce cliché du photographe américain Wayne Miller.
Ont-ils trouvé chaussure à leur pied ?
Dans son commentaire au Cantique des Cantiques, Claudel nous dit ceci : "La chaussure est ce qui sépare le pied de la terre, qui l'exhausse, qui l'empêche d'être souillé par la boue et meurtri par l'obstacle. C'est de la foi, c'est de l'idée, c'est du ciel, qu'il faut nous mettre au pied si nous voulons assurer notre avancement".

Mais s'agit-il, chez Beckett, des mêmes chaussures, celles qu'Estragon tente désespérément d'enlever tant elles le font souffrir ? Ces souliers douloureux, il les enlève, les remets, les enlève encore... ; jusqu'à ce quelqu'un d'autre les trouve et lui laisse les siennes. Car chacun doit trouver chaussure à son pied et un monde à sa mesure...
" On trouve toujours quelque chose, hein Didi, pour nous donner l'impression d'exister ?"