Peinture rupestre, Gorge de Naib |
Elle est reproduite dans un très beau livre de Renaud Ego qui m'a été offert il y a trois jours (merci Éric P.) : L'animal voyant, aux éditions Errance.
Pour l'accompagner, deux strophes d'un poème de Garcia Lorca, Lluvia.
La lluvia tiene un vago secreto de ternura,
algo de soñolencia resignada y amable,
una música humilde se despierta con ella
que hace vibrar el alma dormida del paisaje.
[.....]
íOh lluvia silenciosa, sin tormentas ni vientos,
lluvia mansa y serena de esquila y luz suave,
lluvia buena y pacífica que eres la verdadera,
la que llorosa y triste sobre las cosas caes!
***
La pluie a comme un vague secret de tendresse,
quelque chose d'une somnolence aimable et résignée,
discrète, avec elle une musique s'éveille
qui fait vibrer l'âme endormie du paysage.
[.....]
Sans orages ni vents, ô pluie silencieuse,
pluie paisible et sereine de sonnaille et de douce lumière,
pluie pacifique et bonne, la seule véritable,
qui triste et éplorée sur toute chose tombes!
algo de soñolencia resignada y amable,
una música humilde se despierta con ella
que hace vibrar el alma dormida del paisaje.
[.....]
íOh lluvia silenciosa, sin tormentas ni vientos,
lluvia mansa y serena de esquila y luz suave,
lluvia buena y pacífica que eres la verdadera,
la que llorosa y triste sobre las cosas caes!
***
La pluie a comme un vague secret de tendresse,
quelque chose d'une somnolence aimable et résignée,
discrète, avec elle une musique s'éveille
qui fait vibrer l'âme endormie du paysage.
[.....]
Sans orages ni vents, ô pluie silencieuse,
pluie paisible et sereine de sonnaille et de douce lumière,
pluie pacifique et bonne, la seule véritable,
qui triste et éplorée sur toute chose tombes!