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| A.C. - Écoutant la voix d'Écho |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du français Alexandre Cabanel (1823-1889), figure emblématique du style
académique du XIXᵉ siècle. Né à Montpellier, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris à dix-sept ans, dans l’atelier de François-Édouard Picot. Lauréat du Prix de Rome en 1845, il séjourne à la Villa Médicis, où il perfectionne son art au contact des maîtres italiens de la Renaissance..
Cabanel s’illustre par ses sujets historiques, mythologiques ou religieux, portés par un idéalisme raffiné et une technique irréprochable.
La Naissance de Vénus (1863) reste son œuvre la plus célèbre : saluée par Napoléon III, elle fit de lui l’un des peintres les plus en vue du Second Empire.
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| A.C. - Ophelia |
Sa peinture, qui mêle grâce, sensualité et perfection technique, devient emblématique de l’esthétique académique ; elle sera bien sûr critiquée par les tenants des mouvements émergents comme l'
impressionnisme qui la jugent trop rigide et conventionnelle.
Alexandre Cabanel demeure quoiqu'il en soit une figure majeure de l'art du Second Empire, symbolisant l'élégance et la virtuosité technique de son époque ; et ses œuvres peuvent être appréciées pour leur maîtrise et leur capacité à incarner les idéaux esthétiques de son temps.
Ce qui me plaît chez Cabanel, ce n’est pas tant la virtuosité – qui, comme en musique, n'a jamais été mon premier critère – que la retenue : une sensibilité réelle, presque pudique, qui affleure derrière le vernis académique.
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