In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 16 mai 2021

E.Schiele - Jardin fleuri (1907)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre autrichien Egon Schiele (1890-1918) que j'avais citées à l'occasion de ma première publication en septembre 2013.
Egon Schiele employait une palette de couleurs réduite et des lignes énergiques pour souligner l’aspect 
« expressionniste » de ses paysages, les rendant à la fois intenses et inhabituels, avec un penchant pour l’abstraction. Ses œuvres montrent souvent des arbres ou des bâtiments d’une manière qui les rend presque vivants, chaque élément semblant vibrer d'énergie intérieure. Ses paysages montrent donc moins la nature elle-même que l'état d'esprit du peintre, avec un gros plan sur les aspects psychologiques et émotionnels de la scène.

E.S. - Façade sur la rivière (1915)
Connu pour son style intense, ses compositions audacieuses, et son exploration franche de la sexualité et de l’émotion humaine, Schiele développe rapidement un style personnel distinctif, caractérisé par des lignes angulaires et des représentations souvent torturées des corps et des visages, qui défient les conventions de son époque. Il a exploré la figure humaine dans ses moindres détails, représentant souvent des poses inhabituelles et des expressions troublantes, ce qui confère à ses œuvres un sentiment de vulnérabilité et de franchise rare.
Malheureusement, sa carrière a été brusquement interrompue par la grippe espagnole, qui l’emporta en 1918, alors qu'il n'avait que 28 ans. Malgré sa courte vie, Schiele a laissé un héritage durable et influent, ses œuvres étant considérées comme des explorations avant-gardistes de la condition humaine et des thèmes existentiels.

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