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André Lhote - Portrait de dame (1927) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du graveur, illustrateur et peintre bordelais André Lhote (1885-1962), formé à l’École des Beaux-Arts de la capitale girondine. On lui doit notamment les peintures murales de la Faculté de Médecine de Bordeaux. À partir de 1912, Lhote se rallie très tôt au mouvement cubiste, sans toutefois le suivre jusque dans l’abstraction : plutôt que de rompre avec la tradition, il cherche à inscrire la modernité dans sa continuité. Le choix de ses sujets et la construction de ses compositions restent ainsi liés au classicisme. "On ne voit bien que lorsqu'on est ébloui."
S’il a très tôt adopté le langage cubiste, André Lhote est resté un « cubiste modéré », refusant la déconstruction radicale pour conserver dans ses toiles une lisibilité et une harmonie héritées de la tradition. « L’art n’est pas la copie de la nature, mais l’interprétation de ses lois », affirmait-il. Derrière cette idée qui irrigue toute son œuvre, ses tableaux dégagent une clarté qui doit autant à Cézanne qu’aux fresques de la Renaissance.
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