In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 29 septembre 2019

J. Constable - Wivenhoe Park, Essex (1816)

Le vide-grenier du dimanche. Deux autres toiles de John Constable (1776-1837), peintre des nuages, après celles du mois d'octobre 2013.
The landscape painter, disait Constable, must walk in the fields with a humble mind. No arrogant man was ever permitted to see Nature in all her beauty.

J. C. - The gleaners (1824)


J'aime beaucoup le premier tableau, conservé à la National Gallery de Washington, même si la taille des cygnes (ou celle des vaches, en tous cas des uns par rapport aux autres) m'a toujours laissé un peu perplexe. 
Il donne à voir le parc Wivenhoe, situé sur la Colne à Colchester, une jolie ville du comté de l'Essex qui soit dit en passant fut la première capitale romaine de la Britannia
Le second me plaît aussi beaucoup, bien sûr, et peut-être davantage encore ; je pense toujours en le voyant au beau documentaire d'Agnès Varda, Les glaneurs et la glaneuse. Il est visible à la Tate de Londres.

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dimanche 22 septembre 2019

J.C. - Perry County, KY (1959)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe et documentariste américain John Cohen (1932-2019). Également musicien, il a joué un rôle central dans la préservation et la revitalisation de la musique folk traditionnelle américaine. En 1958, Cohen cofonde les New Lost City Ramblers, un groupe dédié à la redécouverte et à la diffusion de la musique old-time des Appalaches. Aux côtés de Mike Seeger et Tom Paley, il s'attache à restituer fidèlement les styles musicaux des années 1920 et 1930, influençant ainsi de nombreux artistes et contribuant au renouveau folk des années 1960.

J.C. - Leatherwood, KY (1959)
Photographe, John Cohen saisit avec acuité les figures emblématiques de la scène artistique new-yorkaise. Il réalise notamment des portraits marquants de Dylan à ses débuts, ainsi que de Jack Kerouac et Allen Ginsberg. Son regard ne se limite cependant pas à l’effervescence urbaine : il s’attache aussi à l’Amérique rurale, celle des Appalaches, où il documente la vie et la musique des artistes traditionnels comme Roscoe Holcomb avec beaucoup de sensibilité (voir Roscoe Holcomb's hands). John Cohen vient de s'éteindre le 16 dernier à l'âge de 87 ans, en laissant derrière lui un héritage unique sur la diversité et la profondeur des traditions culturelles américaines.
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dimanche 15 septembre 2019

A. Bizet - Rue de la Santé (1949)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres d'Andrée Bizet (1888-1970), formée à l'École des beaux-arts de Paris auprès de Ferdinand Humbert qui y assure à partir de 1900 le premier cours destiné aux femmes. J'aime son style très expressif, influencé par l'impressionnisme et le postimpressionnisme : ses scènes de marchés, sa représentation de Montmartre, qui feront peut-être l'objet d'une future publication... Son coup de pinceau énergique, avec une touche épaisse, rappelle assez l'héritage de Van Gogh et de de Vlaminck (voir déc.2012).

A.B. - Vignes (c.1930)

Dès 1910 elle a exposé régulièrement à des salons prestigieux comme le Salon d'Automne et le Salon des Indépendants, et s'est également impliquée dans la promotion des artistes féminines en organisant une exposition collective en 1938.
Après un voyage en Grèce, elle apprend aussi la sculpture avec le montalbanais Émile-Antoine Bourdelle, qui comptera parmi ses autres élèves Giacometti et Germaine Richier, et restera pour elle une influence majeure.

samedi 14 septembre 2019

Nathan Oldfield - Untitled (nd)
Une image et des mots.
L'image, celle de ce petit surfeur sur une côte africaine, par Nathan Oldfield.
Les mots que j'ai choisis pour aller avec, c'est la recette du mafé (aussi orthographié maffé) que m'a donnée Taybou Cissé, un jeune réfugié malien qui étudie actuellement en France.
Il n'y a pas d'autre lien entre ces deux documents que l'Afrique; mais ce n'est pas peu. Le mafé, donc, désigne un plat composé de riz accompagné de poulet ou de poisson et agrémenté d'une sauce à base d'arachide (le "mafé" est en fait le nom de cette sauce).

"Préparer le riz à part. Mettre un peu d'huile dans une casserole, ajouter de l'oignon, de l'ail, et mélanger avec du poulet ou du poisson.
Laisser bien cuire, puis ajouter de l'eau et de la pâte d'arachide. Diminuer le feu et laisser 30 minutes en mélangeant toutes les cinq minutes."

Taybou m'assure qu'une fois que l'on y a goûté on ne mange plus autre chose. Bon appétit et vive la "science de gueule" ! C'est ainsi que Montaigne désignait l'amour de la bonne chère...

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Lectionnaire d'Henri III Une image et des mots. En ce surlendemain de Fête du travail... Ce que veut dire la parabole des ouvriers ...