In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 3 mars 2024

A.A-L. - Fin d'après-midi, ruisseau gelé (1877)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste danois Anders Andersen-Lundby (1841-1923). 
Né à Lundby, au Danemark, il déménage à Copenhague en 1861, où il commence à exposer ses œuvres. Plus tard, en 1876, il s’installe à Munich où il devient un artiste reconnu, en particulier pour ses paysages enneigés et ses représentations hivernales. 

A.A-L. - The long and wintery road
(1883)










Déjà présenté en décembre 2018 avec deux de ses compositions de prédilection, sa spécialité, j'ai hésité à lui consacrer une nouvelle publication sur le même thème ; mais comme j'aime particulièrement le tableau ci-dessous...
Les paysages d'Andersen-Lundby, qui restituent toute la beauté des scènes hivernales nordiques, avec des ciels bas, des arbres enneigés et des reflets de lumière froide. sont souvent empreints d'une atmosphère mélancolique et sereine.

samedi 2 mars 2024

Peter Lik - Phantom (2011)
Une image et des mots. L'image est un cliché du photographe australien Peter Lik (b.1959), pris dans l'Antelope Canyon, Arizona.
Phantom (la version noir et blanc de l'original couleur Ghost), s'est vendue le 9 décembre 2014 à Las Vegas au prix record de 6,5 millions de dollars ; elle serait donc aujourd'hui la photographie la plus chère au monde, détrônant le Rhein II (voir janvier 2021) réalisé et vendu en 2011 par Andreas Gursky pour "seulement" 4,3 millions de dollars.
Pour aller avec, voici quelques lignes du poème Annunciation, de Denise Levertov (1923-1997).

Aren't there annunciations
of some sort or another
in most lives ?
Some unwillingly
undertake great destinies,
enact them in sullen pride,
uncomprehending.
More often
those moments
when roads of light and storm
open from darkness in a man or woman,
are turned away from
in dread, in a wake of weakness, in despair,
and in relief.
God does not smite them,
but the gates close, the pathway vanishes.
ML13
ICI

dimanche 25 février 2024

G.C.Lambdin - Sunset musings (1887)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain George Cochran Lambdin (1830-1896).

G.C.L. - At the front (1866)

dimanche 18 février 2024

E.W. - Small triumphs

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Erik Witsoe, originaire de Seattle et résidant à Varsovie. Je l'ai découvert récemment, au hasard de cet article, et je ne sais pas grand chose de son parcours ni de ses influences, sinon qu'il vit et travaille en Pologne depuis 2011.
S'il ne se considère pas (que) comme un photographe de rue, il dit en adopter la méthode et le regard dans tout son travail, qu'il s'agisse de photos de mariage ou de photographie commerciale.

E. Witsoe - Tram, Poznan
Often, there is no time for me to second guess  what I am doing while on the streets. A moment arrives and it's usually I got it or I didn't, so I have learned to work very fast. I think as a street photographer when I work at weddings, or for businesses, as well as events. I am always searching for a casual moment that is only a split second long.
Les hommes sont ce qu'est l'instant, écrivait Shakespeare dans Le Roi Lear.

samedi 17 février 2024

Theodore Roosevelt diary
Une image et des mots. Le journal de Théodore Roosevelt à la page du jeudi 14 février 1884.
Ce jour-là, il y a pratiquement 140 ans jour pour jour, celui qui dix-sept ans plus tard allait devenir  le 26ème président des États-Unis perdait sa mère et son épouse.

À ces mots, Fernanda sentit une brise légère et lumineuse lui arracher les draps des mains et les déplier dans toute leur largeur. Amaranta éprouva comme un frissonnement mystérieux dans les dentelles de ses jupons et voulut s'accrocher au drap pour ne pas tomber, à l'instant où Remedios la Belle commençait à s'élever dans les airs. Ursula, déjà presque aveugle, fut la seule à garder suffisamment de présence d'esprit pour reconnaître la nature de ce vent que rien ne pouvait arrêter, et laissa les draps partir au gré de cette lumière, voyant Remedios la Belle lui faire des signes d'adieu au milieu de l'éblouissant battement des ailes des draps qui montaient avec elle, quittaient avec elle le monde des scarabées et des dahlias, traversaient avec elle les régions de l'air où il était déjà plus de quatre heures de l'après-midi, pour se perdre avec elle dans les hautes sphères où les plus hauts oiseaux de la mémoire ne pourraient eux-mêmes la rejoindre.
Gabriel García Márquez, Cent ans de solitude (1967)
HM2

ICI

Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...