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AH1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
dimanche 22 mai 2022
dimanche 15 mai 2022
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Max Ferguson - Shoe repair shop (2008) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain Max Ferguson (1959), dont les œuvres mettent principalement en lumière des scènes de la vie urbaine, le plus souvent dans sa ville natale New York. Il est justement célébré pour ses tableaux hyperréalistes, qui capturent des instants fugaces dans des lieux emblématiques du quotidien, des scènes de rue, et des intérieurs typiques de la vie urbaine - comme ici une laverie ou une échoppe de cordonnier -, souvent avec une touche nostalgique.
Ferguson a commencé sa carrière artistique à l'adolescence avec la réalisation de films d’animation dessinés à la main, avant de décrocher un diplôme en cinéma de l’Université de New York en 1980. Cependant une année passée à la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam, motivée par son obsession pour Vermeer et Rembrandt, marque un tournant dans sa carrière : il se détourne du cinéma pour se consacrer à la peinture, et après quelques mois à l’académie la Ville d’Amsterdam achète l’une de ses œuvres. Le style de Max Ferguson reste profondément influencé par cette peinture néerlandaise du XVIIe siècle qu’il admire.
dimanche 8 mai 2022
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T.H.B. - The waterboy (1946) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et muraliste américain Thomas Hart Benton (1889-1975).peintre et muraliste américain emblématique du mouvement régionaliste, aux côtés de Grant Wood et John Steuart Curry. Né à Neosho, dans le Missouri, Benton est surtout reconnu pour ses représentations vibrantes et détaillées de la vie rurale et urbaine américaine, souvent marquées par une touche de réalisme social.
Ses œuvres, au style dynamique et fluide, reflètent les luttes et les expériences des travailleurs ordinaires, capturant les scènes quotidiennes de l’Amérique rurale, notamment pendant la Grande Dépression.
Après avoir étudié à l'Art Institute of Chicago puis à l'Académie Julian à Paris, Benton s'est détourné de l'art moderne pour adopter un style personnel qui mêle influences du réalisme et du style expressif.
Dans les années 1930, ses fresques murales, comme celles réalisées pour le Capitole de l'État du Missouri, sont devenues célèbres pour leur engagement dans la documentation de l'histoire et de la culture américaines. Benton cherchait à transmettre une vision authentique et parfois critique des États-Unis, opposée aux esthétiques européennes alors en vogue.
En tant que professeur à l'Art Students League de New York, il a également formé Jackson Pollock, qui deviendra une figure majeure de l'expressionnisme abstrait. Benton a ainsi laissé un héritage artistique durable, en influençant non seulement la peinture figurative américaine mais aussi la prochaine génération d'artistes américains.
Son travail, qui donne à voir la vie quotidienne des gens ordinaires, est fortement rattaché à la région du Midwest, en particulier à son Missouri natal ; les œuvres de Benton demeurent aujourd'hui un témoignage culturel important, célébrant à la fois les défis et la résilience de l'Amérique au XXe siècle.
J'ai une sorte d'intime conviction que malgré toutes les limitations possibles de mon esprit et les effets perturbateurs de mes méthodes, malgré toutes les luttes et tous les échecs contradictoires que j'ai traversés, je suis arrivé à quelque chose qui est à l'image de l'Amérique et du peuple américain de mon temps.
samedi 7 mai 2022
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Anonyme |
[.....]... au dessus de ces nombreuses races d'animaux est placé l'homme, dont la main destructrice n'épargne rien de ce qui vit, écrit Joseph de Maistre dans Les nuits de Saint Petersbourg.
Il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour se défendre, il tue pour attaquer, il tue pour tuer...
La paix est donc contre-nature. Elle est du domaine de la raison et de la morale, le triomphe des principes pour Ralph Waldo Emerson...
Et donc voici ce qu'en dit Kant, dans Vers la paix perpétuelle (1795) :
Or, la raison moralement pratique énonce en nous son veto irrésistible : il ne doit y avoir aucune guerre ; ni celle entre toi et moi dans l'état de nature, ni celle entre nous en tant qu'États, qui, bien qu'ils se trouvent intérieurement en état légal, sont cependant extérieurement dans un état dépourvu de lois - car ce n'est pas ainsi que chacun doit rechercher son droit. Aussi la question n'est plus de savoir si la paix perpétuelle est quelque chose de réel ou si ce n'est qu'une chimère et si nous ne nous trompons pas dans notre jugement théorique, quand nous admettons le premier cas, mais nous devons agir comme si la chose qui peut-être ne sera pas devait être, et en vue de sa fondation établir la constitution qui nous semble le plus capable d'y mener et de mettre fin à la conduite de la guerre dépourvue de salut, vers laquelle tous les États sans exception ont jusqu'à maintenant dirigé leurs préparatifs intérieurs, comme vers leur fin suprême. Et si notre fin en ce qui concerne sa réalisation demeure toujours un voeu pieux, nous ne nous trompons certainement pas en admettant la maxime d'y travailler sans relâche, puisqu'elle est un devoir.
dimanche 1 mai 2022
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P. van Lint - Le travail récompensé |
Après avoir été formé dans l’atelier d'Artus Wolffort, un artiste influencé par Rubens, van Lint devient en 1632 maître de la guilde de Saint-Luc, ce qui marque à l'âge de 23 ans le début de sa carrière professionnelle.
Van Lint voyage en Italie peu après, de 1633 à 1640, où il réside à Rome et à Naples. Ce pays a eu un impact majeur sur son style et sa technique, l'exposant au classicisme et à l'influence de peintres comme les Carrache.
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P. van Lint - Voyageurs endormis |
Pendant cette période, il développe un goût pour des compositions équilibrées et un certain raffinement dans le traitement des figures humaines. En plus de ses grandes œuvres, il produit des esquisses pour des fresques et des retables, démontrant une capacité à fusionner la vivacité du baroque flamand avec l’élégance italienne.
De retour à Anvers, van Lint travaille principalement sur des commandes religieuses pour les églises locales, produisant également des illustrations pour des ouvrages dévotionnels.
Son style est reconnu pour sa lumière douce et ses couleurs subtiles, qui accentuent l'expression et l'atmosphère sacrée de ses scènes religieuses.
Son œuvre inclut aussi des portraits, souvent de figures bourgeoises ou aristocratiques, dans un style réaliste et détaillé. Moins connu que ses contemporains comme Rubens ou Van Dyck, van Lint a cependant laissé une empreinte notable dans la peinture baroque flamande, alliant l'influence italienne au dynamisme de l'école anversoise.
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