In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 2 août 2020

Denis Sarazhin - Rayon de soleil (2012)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'ukrainien Denis Sarazhin (b.1982), formé à l'école du réalisme soviétique de l'Académie des Beaux-Arts de Kharkiv.
Les deux tableaux que j'ai choisis aujourd'hui n'en sont pas précisément une illustration mais Sarazhin est surtout connu pour ses compositions de figures humaines où la couleur et le mouvement jouent des rôles clés. Ce sont des compositions dynamiques où les corps semblent fragmentés ou en tension, révélant une sensibilité intense et un rapport complexe au monde. Son travail fera donc l'objet d'une seconde publication.

D.S. - Tournesols (2013)

En utilisant des palettes de couleurs vibrantes, il crée une atmosphère presque palpable, les tons chauds et froids se superposant pour donner aux corps une texture vivante, quasi sculpturale. Les poses étirées, contorsionnées et poétiques de ses personnages capturent des moments de réflexion ou d'émotion brute. En explorant ces émotions, et l'intériorité de ses sujets, Denis Sarazhin veut susciter une réflexion sur la condition humaine... "My main focus is on humans and their inner world" (interview Artospective 2017). C'est la raison pour laquelle il consacre désormais une bonne part de son travail à mettre en évidence l'expression du corps humain, et des mains en particulier. (voir par exemple sa série Pantomime en 2017).






samedi 1 août 2020

(A/U)
Une image et des mots. Rien, nada, macache, oualou, que dalle, des nèfles... J'ignore le nom du photographe et l'origine de ce cliché.
Les mots que j'ai choisis sont de Patrice de la Tour du Pin, extraits de La quête de joie.

"Mais rien, rien.... Maintenant le ciel est vide et sale. [.....] Et ces meutes qui ne cessent pas d'aboyer, que voient-elles, le cou tendu dans la rafale?"

dimanche 26 juillet 2020

F. Marc - Gerbes de grain (1907)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'allemand Franz Marc (1880-1916), l'une des figures majeures de l'expressionnisme. Il est surtout connu pour ses représentations vibrantes d'animaux, qui expriment sa vision spirituelle de la nature et son idéalisation de la pureté de la vie animale
Marc pensait que les animaux incarnaient une forme de pureté et d'innocence que l'humanité avait perdue, et il les considérait comme un symbole de l'harmonie originelle du monde.
En 1911, Franz Marc co-fonde avec Wassily Kandinsky le groupe artistique Der Blaue Reiter (Le Cavalier bleu), une communauté de peintres d'avant-garde qui avait pour but de créer une nouvelle approche de l'art en rejetant les conventions académiques et en favorisant l'expression émotionnelle à travers la couleur et la forme. 

F.M. - Chevaux au pâturage (1910)
Marc est particulièrement influencé par le fauvisme, le cubisme et l'abstraction, utilisant des couleurs vives et des formes simplifiées pour évoquer des émotions profondes et une spiritualité transcendantale. Il associe des couleurs spécifiques à des émotions ou des concepts : le bleu pour la masculinité et la spiritualité, le jaune pour la féminité et la douceur, et le rouge pour la violence et la terre.
Son style évolue rapidement vers une abstraction de plus en plus marquée, en particulier sous l'influence du cubisme et du futurisme. Marc peint des paysages et des animaux stylisés avec une palette de couleurs audacieuses et contrastées. Ses œuvres, telles que Chevaux bleus (1911) et Les grands chevaux bleus (1911), sont des exemples emblématiques de son style unique et de sa recherche d'une harmonie entre l'homme et la nature.
Malheureusement, sa carrière est brutalement interrompue lorsqu'il est tué au front pendant la Première Guerre mondiale en 1916, à l'âge de 36 ans. Malgré sa mort prématurée, Franz Marc a laissé une empreinte indélébile sur l'art moderne, et ses œuvres continuent d'inspirer par leur force émotionnelle et leur beauté mystique.
IC1

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dimanche 19 juillet 2020

Ph. Echaroux - Painting with light (2013)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du photographe et artiste de rue Philippe Echaroux (b.1983), principalement connu pour son travail dans le domaine du street art et de la photographie. Il se distingue par son approche novatrice du "street art 2.0", un concept qu'il a lui-même développé, fusionnant les techniques traditionnelles du graffiti et du street art avec la projection lumineuse. 

Ph. Echaroux - The true God




Contrairement à l'art de rue classique, qui utilise des peintures ou des collages, Echaroux projette ses œuvres de manière éphémère sur des bâtiments, des arbres ou d'autres éléments du paysage urbain et naturel, les rendant visibles uniquement sous certaines conditions lumineuses. Il utilise l’art comme un moyen d’attirer l'attention sur des causes importantes, en utilisant des techniques visuelles innovantes pour créer un impact émotionnel fort. Ainsi, l'une de ses œuvres les plus marquantes est son projet en Amazonie, où il a travaillé avec la tribu des Suruí. Par la projection de portraits sur les arbres de la forêt amazonienne, il a sensibilisé le public aux enjeux environnementaux et aux luttes des peuples autochtones contre la déforestation. Ce projet a marqué un tournant dans sa carrière, liant son art à des questions sociétales et écologiques.

KC1

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Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...