VM3 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 30 août 2015
dimanche 23 août 2015
T.S. - Inondation à Skutarisee, Yougoslavie (1971) |
Il est ensuite correspondant de guerre en France et en Italie jusqu'à la fin du conflit.
Après la Seconde Guerre mondiale il retourne à Coblence où il travaille comme photographe paysagiste et photojournaliste. Il s'installe ensuite à Meersburg, sur les bords du lac de Constance, puis à Lindau où il travaillera avec son épouse, jusqu'à sa mort, comme journaliste indépendant.
C'est à cette époque qu'il fonde, avec Otto Steinert et quelques autres, le groupe avant-gardiste Fotoform. Ce collectif, dont le nom fut choisi en référence au formalisme, s'opposait à la photo réaliste d'après-guerre pour rétablir un lien avec les tendances photographiques des années 20 et du début des années 30.
dimanche 16 août 2015
Bruyn l'Ancien Portrait d'Elisabeth Bellinghausen (c.1538) |
Il fut d'ailleurs le fondateur d'une école spécialisée dans le genre dont il s'était fait une spécialité, et dans laquelle il sera secondé par ses fils Arnold et Bartolomäus le Jeune.
samedi 15 août 2015
Paul Himmel - Brooklyn Bridge (1948) |
Pour l'accompagner, voici quelques lignes de Jean Guéhenno, extraites de son récit autobiographique Changer la vie (1961).
C'est une incroyable chance d'avoir quelquefois le temps de vivre, le temps de la conscience, fût-ce la conscience de tout son malheur, de pouvoir s'arrêter quelquefois, reprendre souffle et lever la tête pour contempler l'étonnant paysage autour de soi, y reconnaître sa place et se perdre en lui. C'est une lubie peut-être de cet homme de livres, de ce flâneur que je suis devenu. Mais il me semble qu'aucun plus grand bonheur n'est possible pour les hommes. Ce n'est pas le bonheur du bonheur, mais le bonheur de la libre respiration, de l'oubli de soi. Alors la course se ralentit jusqu'à s'arrêter. Les choses ne sont plus autour de nous l'enjeu d'un combat, mais rien qu'un spectacle que nous voulons comprendre. Nous ne rapportons plus rien à nous-mêmes. Il n'est plus ni bonheur, ni malheur, parce qu'il n'est plus ni désir ni angoisse. Nous ne sommes plus rien qu'un effort pour nous accorder à une présence éternelle, mais ce sont là bien des mots pour souhaiter à tous les hommes des loisirs et des rêves.
dimanche 9 août 2015
Lectionnaire d'Henri III |
Ce que veut dire la parabole des ouvriers de la 11ème heure (Matthieu, 20), magnifiquement illustrée ici dans le lectionnaire d'Henri III (1017-1056), c'est que pour le Christ la récompense n'est pas proportionnelle à l'effort fourni, ("les derniers seront premiers, les premiers seront derniers").
Mais cette image peut aussi se lire comme une simple illustration narrative (et laïque) du travail et de sa rémunération. La scène du haut est une scène de travail, avec des ouvriers qui taillent la vigne et qui la sarclent; la scène du bas est celle du travail accompli et de la rémunération.
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