In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 30 octobre 2011

Piet Mondrian - Row of trees along the Gein (1905)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du néerlandais Pieter Mondriaan - dit Piet Mondrian (1872-1944), avant qu'il ne se détache de la peinture figurative, dans sa recherche obsessionnelle de "l'essence des choses".

P. Mondrain - House on the Gein (1900)







Si l'universel est l'essentiel, alors il est la base de toute vie et de tout art. Reconnaître et nous unir à l'universel nous donne donc la plus grande satisfaction esthétique, le plus grand sentiment de beauté.
Il y a des artistes dont on se sent si proches qu'ils sont pour nous comme des frères...  Quand je serai grand j'écrirai un livre sur Mondrian.
HM1

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dimanche 23 octobre 2011

A. Gursky - Mayday V (2006)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'allemand Andreas Gursky (b.1955). Il enseigne à l'académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, où il a lui-même été l'élève des photographes conceptuels Bernd et Hilla Becher.
Gursky, dont les photographies sont parmi les plus chères au monde,  est connu pour ses très grands formats d'une extrême définition.
My preferencee for clear structures is the result of my desire - perhaps illusory - to keep track of things and maintain my grip on the world.

A. Gursky - 99 Cent (1999)
À partir de 1990, avec le recours à la photographie numérique, il combine plusieurs clichés d'un même sujet pris depuis des angles différents, générant ainsi des reproductions répétées des objets qui le composent ou, comme à la Bourse de Tokyo, des êtres qui l'occupent.
I am never interested in the individual, but in the human species and its environment.
EV1

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samedi 22 octobre 2011

Edvard Munch - Mélancholie (1892)

Une image et des mots. Une des sept propositions du norvégien Edvard Munch (1863-1944) - cinq huiles sur toiles et deux gravures sur bois -, sur le thème de la mélancholie... ; cette maladie - disait Gérard de Nerval -, qui consiste à voir les choses comme elles sont.
Je repense en voyant ce tableau à quelques lignes de Roger Nimier lues dans Le hussard bleu (1950).

Paris, voici ton fleuve et les larmes que tu versas, voilà ton visage au front penché. [.....] Désormais, je connais mon rôle sur la terre, mais je ne sais qui je suis. 
Voyageur, pose des yeux tristes sur les choses, elles te le rendront au centuple. Le visage barré du ciel menace et te guide à la fois. Vivre, il me faudra vivre encore, quelque temps parmi ceux-là. Tout ce qui est humain m'est étranger.

JH1
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Markus Hartel - Sans titre Une image et des mots.  Aborder le sujet des idées, c'est rapidement traiter de leur échange et de leur parta...