In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 25 décembre 2016

Miron Zownir - NYC (1986)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe allemand Miron Zownir (b.1953), figure radicale de la photographie documentaire contemporaine. Autodidacte, il commence à photographier dans le Berlin punk des années 1970, avant de s'installer aux États-Unis en 1980, où il documente pendant quinze ans les marges urbaines de New York, Los Angeles et Pittsburgh.
Il est le témoin d'un monde en déréliction, celui de la zone, des toxicomanes, des désaxés, le monde violent et désespéré de tous les inadaptés - perdants magnifiques ou non -, le "peuple de l'abîme" qui survit au marges ignorées de nos sociétés.

M. Zownir - Los Angeles (1986)
Pour parler de son travail, il cite une phrase de Kafka rapportée par Max Brod dans sa postface de la première édition du Château.
Quand on a le courage de regarder les choses continûment, sans fermer les yeux pour ainsi dire, on en voit beaucoup ; mais qu'on se relâche, qu'on ferme une seule fois les paupières, et tout se perd aussitôt dans le noir.
Ce que Miron Zownir photographie dans les cloaques des grandes métropoles - sans filtre ni pathos, mais avec une empathie brute -, ça ressemble à l'enfer. Joyeux Noël !

Lectionnaire d'Henri III Une image et des mots. En ce surlendemain de Fête du travail... Ce que veut dire la parabole des ouvriers ...