In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 29 mars 2025

John Brack - Collins St., 5 pm
Une image et des mots. Une oeuvre du peintre australien John Brack (1920-1999), membre du groupe des Antipodeans.
Pour l'accompagner, un extrait de "Psychologie des foules" (1895), de Gustave le Bon (1841-1931).

Les civilisations n'ont été créées et guidées jusqu'ici que par une petite aristocratie intellectuelle, jamais par les foules. Les foules n'ont de puissance que pour détruire. Leur domination représente toujours une phase de barbarie. Une civilisation implique des règles fixes, une discipline, le passage de l'instinctif au rationnel, la prévoyance de l'avenir, un degré élevé de culture, conditions que les foules, abandonnées à elles-mêmes, se sont toujours montrées absolument incapables de réaliser.
Par leur puissance uniquement destructive, elles agissent comme ces microbes qui activent la dissolution des corps débilités ou des cadavres. Quand l'édifice d'une civilisation est vermoulu, ce sont toujours les foules qui en amènent l'écroulement. C'est alors qu’apparaît leur principal rôle, et que, pour un instant, la philosophie du nombre semble la seule philosophie de l'histoire.

dimanche 23 mars 2008

J. Brack - First daughter (1955)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre australien John Brack (1920-1999). Il fait partie, aux côtés de Charles Blackman, des frères Arthur et David Boyd, de Robert Dickerson, de John Perceval et de Clifton Pugh, du groupe des Antipodéens, formé pour affirmer l'importance de l'art figuratif en réaction à l'expressionnisme abstrait américain.

J.B. - North Balwyn tram terminus
(1954)
What I'm interested in in painting is people, of course, principally, how they live, how they behave, how they get the faces they deserve, how they can bear to put up with a life which seems so curiosly tragic.

WO1 ICI