In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 9 octobre 2022

V.C. Ferry - Girl reading (2014)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain V.C. Ferry, de qui je ne sais pas grand-chose sinon qu'il est basé à New York et semble spécialisé dans la photographie de rue et documentaire. Le peu que je sais de son travail est visible ICI ou sur sa page Facebook ; avec une approche pleine d'humanité qui rend compte de toute l'authenticité brute de la rue, il met en lumière des instants fugaces du quotidien urbain ou des mouvements sociaux comme Occupy Wall Street.

V.C. Ferry - The immigrant (2015)





Je préfère faire l'expérience du monde d'une façon qui me connecte à la beauté de chaque jour. Lorsque je photographie, j'essaie de ne faire qu'un avec l'image, et le sentiment qu'elle véhicule. J'accorde de l'importance au fait de saisir le familier qu'il nous est permis de voir, mais que l'on ne voit jamais réellement. J'ai l'espoir de créer une oeuvre qui transmette un sentiment de paix et attire le spectateur dans le moment présent.

dimanche 15 septembre 2013

P.I. - Preparing chanterelles (1892)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre post-impressionniste danois Peter Ilsted (1861-1933), figure discrète mais essentielle de la peinture intimiste nordique du tournant du XXe siècle.
Formé à l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague, Ilsted appartient à ce cercle d’artistes danois - aux côtés de son beau-frère Vilhelm Hammershøi et de Carl Holsøe - qui semble avoir fait de la lumière intérieure un art à part entière.

P.I.- Girl reading (1901)
Contemporain de Hammershøi (présenté ici en janvier 2010), Ilsted partage avec lui un goût pour les intérieurs silencieux et les jeux subtils de lumière.
Tous deux sont membres du mouvement Den Frie Udstilling (l'exposition libre), une association d'art progressiste inspirée par le Salon des refusés français du mois de mai 1863.
Mais là où Hammershøi privilégie le dépouillement et la tension, Ilsted développe un langage plus doux, plus décoratif peut-être...
Spécialiste du portrait et des scènes de genre, également maître de la mezzotinte (ou manière noire danoise), Peter Ilsted donnait à voir dans ses oeuvres des instants de la vie de tous les jours, un univers domestique feutré, épuré, et baigné d’une clarté douce... 
Peut-être que c'est juste un événement quotidien, disait-il, mais pour moi cela devient une sorte de symbole de la vie éternelle qui est derrière tout.

RP1 ICI