In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 21 août 2016

Fan Ho - Hong Kong (1950)
Le vide-grenier du dimanche. À l'occasion de son décès, survenu le 22 juin, deux clichés du photographe et cinéaste chinois Fan Ho (1931-2016), déjà présenté en mai 2009.
Photographe - avant vers l'âge de 30 ans de se tourner vers le cinéma d'abord comme acteur puis comme réalisateur -, il s'est surtout attaché à documenter la vie urbaine, les bidonvilles, les rues et les marchés de Hong Kong avec leurs coolies, leurs colporteurs, et les enfants qui jouent...

Fan Ho - The trap
L'atmosphère particulière qui se dégage de ses photographies vient pour moi de ce mélange de spontanéité et de rigueur : à la fois un travail patient sur la géométrie, en particulier de ses arrière-plans, sur la lumière souvent mêlée de brume ou de fumées, et l'activité saisie au vol - propre à la street-photography -, des gens ordinaires qui vaquent à leurs occupations et à leurs jeux.
De son travail, le photographe américain Alex Webb - présenté ici en mars 2009 -, disait la chose suivante : "Fan Ho's photographs are like poetry. They speak to the heart and the soul, and capture the beauty and essence of life in Hong Kong in a way that is both timeless and deeply moving."

dimanche 3 mai 2009

Fan Ho - The Omen (1964)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe et cinéaste chinois Fan Ho (b.1931), figure majeure de la photographie de rue et du modernisme asiatique. Né à Shanghai, il s’installe à Hong Kong dans les années 1940, où il développe très jeune une œuvre profondément marquée par la lumière, l’ombre et la géométrie urbaine.
“Light is the soul of photography. It's what gives a photograph life and emotion.”
Autodidacte, influencé par le cinéma expressionniste et la photographie humaniste européenne, Fan Ho capte, dans les ruelles, les marchés ou les arrière-cours, des scènes à la fois ordinaires et stylisées.
F.H. - Kids and cat (1950s)

D’une grande rigueur formelle, ses images jouent sur les contrastes : silhouettes découpées dans des faisceaux lumineux, brumes suspendues, ombres nettes et dramatiques. The approaching Shadow (1954), l’un de ses clichés les plus célèbres, en est une parfaite illustration.
S’il est surtout connu pour son travail en noir et blanc, Fan Ho aborde aussi la couleur dès le milieu des années 1950 - ce qui fait de lui, aux côtés d’Eggleston ou de Meyerowitz, l’un des pionniers de la photographie couleur contemporaine.
En 1961, il rejoint la société de production Shaw Brothers, dont il se détachera par la suite, pour entamer une carrière dans le cinéma, comme acteur puis réalisateur.
“People tell me it seems my photographic works have stories, have some drama. That’s why, later on, I became a film director. Both use images to tell their story, to express the emotions of the author. Photography and filmmaking are like sisters. One is still and one is moving—that is the only difference.”

RP1 ICI