In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est attar abbas. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est attar abbas. Afficher tous les articles

dimanche 4 mai 2014

A.A. - Étudiantes de l'Al-azhar College, Jakarta
(1989)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photojournaliste franco-iranien Attar Abbas (b.1944). 
Formé à la sociologie avant de se tourner vers la photographie, il commence sa carrière dans les années 1970 avec une attention particulière portée aux conflits, au Vietnam, au Bangladesh, au Moyen-Orient, au Chili, en Afrique du Sud. Mais son œuvre ne se réduit pas à la guerre : elle interroge, plus profondément, le rapport entre idéologie, foi, violence et image.

Attar Abbas - Mexico (1984)
Dans les années 1980, il retourne en Iran, son pays natal, et photographie la Révolution islamique.
De cette expérience naîtra Iran, la révolution confisquée.
Il poursuivra par la suite une vaste enquête photographique sur les grandes religions monothéistes en cherchant non à illustrer la foi mais à en questionner la mise en scène et les contradictions.
« Je photographie comme un écrivain prend des notes », disait-il. Sa photographie, souvent en noir et blanc, est tendue, dense, sans effet. Elle donne à voir, sans pathos ni sensationnalisme, un monde en déséquilibre permanent avec un regain de l'irrationnel à une époque pourtant dominée par la science et la technologie. "Il n’y a pas de plus dangereuse illusion que la notion par laquelle les gens s’imaginent éviter l’illusion", écrivait Fénelon.

MG1 ICI