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A.A. - Étudiantes de l'Al-azhar College, Jakarta (1989) |
Formé à la sociologie avant de se tourner vers la photographie, il commence sa carrière dans les années 1970 avec une attention particulière portée aux conflits, au Vietnam, au Bangladesh, au Moyen-Orient, au Chili, en Afrique du Sud. Mais son œuvre ne se réduit pas à la guerre : elle interroge, plus profondément, le rapport entre idéologie, foi, violence et image.
Dans les années 1980, il retourne en Iran, son pays natal, et photographie la Révolution islamique.
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Attar Abbas - Mexico (1984) |
De cette expérience naîtra Iran, la révolution confisquée.
Il poursuivra par la suite une vaste enquête photographique sur les grandes religions monothéistes en cherchant non à illustrer la foi mais à en questionner la mise en scène et les contradictions.
« Je photographie comme un écrivain prend des notes », disait-il. Sa photographie, souvent en noir et blanc, est tendue, dense, sans effet. Elle donne à voir, sans pathos ni sensationnalisme, un monde en déséquilibre permanent avec un regain de l'irrationnel à une époque pourtant dominée par la science et la technologie. "Il n’y a pas de plus dangereuse illusion que la notion par laquelle les gens s’imaginent éviter l’illusion", écrivait Fénelon.
« Je photographie comme un écrivain prend des notes », disait-il. Sa photographie, souvent en noir et blanc, est tendue, dense, sans effet. Elle donne à voir, sans pathos ni sensationnalisme, un monde en déséquilibre permanent avec un regain de l'irrationnel à une époque pourtant dominée par la science et la technologie. "Il n’y a pas de plus dangereuse illusion que la notion par laquelle les gens s’imaginent éviter l’illusion", écrivait Fénelon.