In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

samedi 7 juin 2008

Guy Le Querrec - Palais des Congrès (1979)
Une image et des mots.
Aristote, dans La Métaphysique, aborde la distinction entre l'audible et l'inaudible.

Le son est ce qui tombe sur l'oreille.
Le sonore est donc audible. Ce qui n'a pas cette qualité est inaudible. Mais le son est sensible à l'ouïe, et l'ouïe est la faculté de percevoir le son. Il en est de même pour l'odorat, le goût, le toucher. Le sensible, c'est ce qui peut être perçu par les sens, et le sens est la faculté qui le perçoit.
Ainsi l'audible et l'inaudible sont déterminés par notre faculté à percevoir le son.

Dans cet extrait, Aristote souligne la relation étroite qui existe entre les sens et le monde qui nous entoure, ainsi que l'importance de nos facultés sensorielles dans notre compréhension de la réalité. Ce qui est inaudible ne peut être perçu par notre ouïe, mais cela ne signifie pas que cela n'existe pas. Cette réflexion peut s'étendre à d'autres aspects de la réalité qui échappent à notre perception, et souligne l'importance de reconnaître les limites de notre connaissance.
Maurice Merleau-Ponty, dans sa Phénoménologie de la perception (1945), traite aussi de cette distinction entre l'audible et l'inaudible, et souligne le rôle crucial de la perception subjective dans notre compréhension et notre interprétation du monde.

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