In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 29 avril 2018

A. K. - Bouleaux au bord de la rivière (19e)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste tchèque Alois Kalvoda (1875-1934), formé à l'Académie des Beaux-Arts de Prague avec Julius Marák.
Une bourse obtenue en 1900 lui permet ensuite d'étudier à Paris, avant de partir l'année suivante pour Munich et enfin de retourner à Prague où il crée une école d'art. En 1907, il est l'un des fondateurs de l'Association des Artistes Moraves.

A.K. - La maison bleue



Alois Kalvoda est l'un des pionniers de l'impressionnisme et du symbolisme tchèque, un des maîtres du paysage du tournant du 20ème siècle, nourrissant son inspiration des motifs simples du paysage moldave : chaumières paysannes, récoltes, cours d'eau et étangs dans des paysages forestiers. L'image de cette campagne aimable qui, comme le disait Jules Renard, se prête à toutes les divagations du rêve.

dimanche 22 avril 2018

P. Nozolino - série Loaded shine
(2008-2013)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du portugais Paulo Nozolino (b.1955), pour la clôture hier de son exposition à la galerie des Filles du Calvaire, à Paris où il a vécu, ainsi qu'à Londres où il a étudié la photographie au London College of Printing. 
Après avoir beaucoup voyagé en Europe, en Asie, au Moyen-Orient, et aux Amériques, il vit et travaille aujourd'hui entre Lisbonne et Paris.

P. Nozolino - Night ride, Lisboa (1981)
J'ai découvert ce photographe un peu par hasard, avec l'image très romanesque d'une main féminine qui tient une cigarette à la fenêtre d'un train ; et cette photo que j'ai trouvée belle m'a donné l'envie d'en connaître plus de son travail, sur lequel je reviendrai sans doute.
Paulo Nozolino est un artiste engagé, qui voit le monde sans complaisance et le montre ainsi...
"Il n'y a pas de paix quand on cherche l'absolu", dit-il. Son travail touche l'obscurité.

samedi 21 avril 2018

A. Kiefer - Les ordres de la nuit (1996)
Une image et des mots. L'image est un tableau d'Anselm Kiefer, et les mots pour l'accompagner sont quelques vers de Paul Celan (dont la poésie a obsédé Kiefer une grande partie de sa vie et à qui ce dernier a d'ailleurs dédié un tableau), extraits de son poème Die Niemandrose (La rose de personne, 1963).


Il y avait de la terre en eux, et
ils creusaient des tombes.

Ils creusaient et creusaient des tombes, leur jour s'en allait ainsi, leur nuit.
Et ils ne louaient pas Dieu
qui, ainsi l'entendaient-ils, avait voulu tout cela,
qui, ainsi l'entendaient-ils, avait su tout cela.
WD3

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dimanche 15 avril 2018

Reuven Rubin - Pêcheur (n/d)

Le vide-grenier du dimanche. Deux nouvelles oeuvres du peintre israélien, originaire de Roumanie, Reuven Rubin (1893-1974), déjà présenté ici en novembre 2017.
Considéré comme l'un des pionniers de l'art israélien, Rubin est arrivé de Roumanie en Palestine en 1912 et à étudié l'art à Jérusalem et à Paris.

Reuven Rubin
La Madonne des vagabonds (1922)
Ses premières oeuvres étaient influencées par le post-impressionnisme européen, mais au fil du temps il a développé un style distinctif intégrant des éléments de l'art local du Moyen-Orient. 
Ses peintures représentaient souvent des scènes de la vie quotidienne en Israël, des paysages et des thèmes bibliques.
Dans les années 20, Rubin s'associe à l'école d'Eretz-Israel, un collectif d'artistes qui cherche à créer un style israélien unique enraciné dans la culture et le paysage locaux. Son oeuvre a contribué de manière significative au développement de l'art israélien moderne.

JC1

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