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In girum imus nocte et consumimur igni
samedi 5 septembre 2009
dimanche 30 août 2009
Albert Goodwin - Hastings (1907) |
Dans une lettre datée du 12 juillet 1864, l'apparition très jeune de son talent exceptionnel fit prédire à l'un de ses maîtres, le peintre préraphaélite Ford Madox Brown, qu'il deviendrait "one of the greatest landscape painter of the age". Et en effet il fut dans la période qui suivit la disparition de Turner l'un des représentants majeurs de la peinture paysagiste anglaise.
En 1888, il écrit dans son journal :
Beauty - the beauty that is in the landscape - is a sealed book to many, hence in a degree the landscape painter may magnify his calling, for is he not one who is helping to open the eyes of the blind.... [....] ?
dimanche 23 août 2009
H. Gruyaert - Tokyo (1996) |
À l'instar de ses fameux homologues américains William Eggleston, Saul Leiter, Joel Meyerovitz - que je ne manquerai pas de présenter dans de futures publications -, Harry Gruyaert s'affirme dès les années 70 comme l'un des pionniers de la photographie couleur... La couleur, c'est un moyen de sculpter ce que je vois. C'est même l'émotion de la photographie.
Inspiré par le travail de Richard Avedon et d'Irving Penn, il part dès l'âge de 20 ans à Paris pour s'y essayer à la photographie de mode. Mais un voyage au Maroc va bouleverser son approche de la photographie.
Il s'y trouve submergé par un monde de couleurs où tout - les paysages et leurs habitants -, fusionne pour révéler selon lui "le Moyen-Âge et Brueghel à la fois".
Dès lors, voyager lui devient indispensable. Le premier cliché - du Shinjuku Coffee Shop -, fait partie d'une belle série réalisée en 1996 dans le quartier tokyoïte de Shinjuku; le second fait partie de la série antérieure Irish summers.
Harry Gruyaert est membre de l'agence Magnum depuis 1981.
samedi 22 août 2009
dimanche 16 août 2009
Vlad Artazov |
Vlad Artazov est tchèque, photographe, et il s'intéresse de près à la vie des clous. Romance, soir de "fête"..., rien que des scènes de la vie ordinaire.
Mais il n'est pas d'art vrai sans une forte dose de banalité, disait Cioran, et il n'est pas nécessairement besoin de grand chose pour créer une oeuvre sensible et formidablement expressive....
dimanche 9 août 2009
J.W. Waterhouse - Diogène de Sinope, détail (1882) |
Cette lanterne, c'est le détail qu'ont en commun deux toiles du préraphaélite John William Waterhouse (1849-1917), célèbre pour ses représentations féminines des mythologies et légendes grecques et arthuriennes.
Né à Rome, il arrive à Londres à l'âge de cinq ans lorsque sa famille revient s'y installer, dans le quartier de South Kensington à proximité du Victoria & Albert Museum.
C'est son père qui va alors lui enseigner la peinture, jusqu'à son entrée en 1870 - il a alors 21 ans - à la Royal Academy dont il deviendra lui-même membre en 1895.
La première des deux oeuvres présentées ici, Diogène, est conservée à Sydney. La seconde, son portrait de l'amoureuse éperdue de Lancelot, est sans doute son oeuvre la plus célèbre. Elle figure parmi les toiles les plus admirées de la Tate de Londres.
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