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AW1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
dimanche 11 avril 2021
dimanche 4 avril 2021
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William Hawkins - Untitled |
Le Smithsonian American Art Museum (SAAM) nous apprend que né et élevé dans une ferme du Kentucky, il apprit à dessiner en copiant des illustrations de brochures pour ventes aux enchères de chevaux et des images de calendriers. À vingt et un ans, il s’installe à Columbus, dans l'Ohio, où il peint les paysages urbains et les animaux fantastiques qui font aujourd'hui sa renommée.
Ainsi, entièrement autodidacte, Hawkins n’a réellement commencé à se consacrer à l’art que tardivement, s'inspirant de ses années d'expérience du travail aux champs et des petits métiers ; il utilisait souvent des matériaux récupérés, comme le contreplaqué, ce qui donne à ses œuvres une texture brute et marquée.
Le style de Hawkins se distingue aussi par ses couleurs éclatantes et ses formes simplifiées, presque abstraites, au trait souvent enfantin et cernées de lignes épaisses et noires. Il avait une approche unique de la perspective et de la composition, représentant fréquemment des sujets comme des animaux, des monuments, et des icônes religieuses dans des proportions exagérées et dynamiques. Enfin il ajoutait souvent du texte dans ses œuvres, incluant sa signature et sa date de naissance sur toute la largeur de la toile, ce qui enrichissait la dimension narrative de ses créations.
samedi 3 avril 2021
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(A/U) |
Je l'associerai à quelques mots du chantre du Gai savoir, Nietzsche, extraits du Voyageur et son ombre (1879) :
Il y a un mépris hypocrite de toutes les choses qu’en fait les hommes regardent comme les plus importantes, de toutes les choses prochaines.
On dit, par exemple : « On ne mange que pour vivre »,– mensonge exécrable, comme celui qui parle de la procréation des enfants comme du dessein propre de toute volupté.
Au rebours, la grande estime des « choses importantes » n’est presque jamais entièrement vraie : quoique les prêtres et les métaphysiciens nous aient accoutumés en ces matières à un langage hypocritement exagéré, ils n’ont pas réussi à changer le sentiment qui n’attribue pas à ces choses importantes autant d’importance qu’à ces choses prochaines méprisées.
[…..] Socrate déjà se mettait de toutes ses forces en garde contre cette orgueilleuse négligence de l’humain au profit de l’homme, et aimait, par une citation d’Homère, à rappeler les limites et l’objet véritable de tout soin et de toute réflexion :
« C’est, disait-il, et c’est seulement ce qui chez moi m’arrive en bien et en mal ».
Épicure, l’homme qui calma les âmes de l’antiquité finissante, eut cette vue admirable, si rare à rencontrer aujourd’hui encore, que, pour le repos de la conscience, la solution des problèmes théoriques derniers extrêmes n’est pas du tout nécessaire.
Il y a un mépris hypocrite de toutes les choses qu’en fait les hommes regardent comme les plus importantes, de toutes les choses prochaines.
On dit, par exemple : « On ne mange que pour vivre »,– mensonge exécrable, comme celui qui parle de la procréation des enfants comme du dessein propre de toute volupté.
Au rebours, la grande estime des « choses importantes » n’est presque jamais entièrement vraie : quoique les prêtres et les métaphysiciens nous aient accoutumés en ces matières à un langage hypocritement exagéré, ils n’ont pas réussi à changer le sentiment qui n’attribue pas à ces choses importantes autant d’importance qu’à ces choses prochaines méprisées.
[…..] Socrate déjà se mettait de toutes ses forces en garde contre cette orgueilleuse négligence de l’humain au profit de l’homme, et aimait, par une citation d’Homère, à rappeler les limites et l’objet véritable de tout soin et de toute réflexion :
« C’est, disait-il, et c’est seulement ce qui chez moi m’arrive en bien et en mal ».
Épicure, l’homme qui calma les âmes de l’antiquité finissante, eut cette vue admirable, si rare à rencontrer aujourd’hui encore, que, pour le repos de la conscience, la solution des problèmes théoriques derniers extrêmes n’est pas du tout nécessaire.
dimanche 28 mars 2021
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Y. Kurnosov - Portrait 1 |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du russe Yura Kurnosov, dont je ne sais pas encore grand chose sinon qu'il vit à Moscou, et qu'il cite Richard Avedon et Irving Penn parmi ses principales influences.
Je l'ai découvert par hasard avec quelques natures mortes aussitôt archivées, mais ce sont surtout ses portraits que j'apprécie particulièrement.
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Y. Kurnosov - Portrait 2 |
dimanche 21 mars 2021
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Wout Schram Femme assise à la fenêtre (1928) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre néo-réaliste hollandais Wout Schram (1895-1987), formé à la Rijkacademie d'Amsterdam et déjà présenté ici en mai 2019. Après la Seconde Guerre mondiale, il délaisse peu à peu la nature morte pour se consacrer au portrait, cherchant à traduire non la ressemblance, mais surtout la vie intérieure de ses modèles.
De ses portraits, souvent baignés d’une lumière douce et équilibrée, se dégage une atmosphère de calme et de sérénité.
Ils deviennent un espace de réflexion et d’intimité, comme une pause méditative dans la confusion de la vie quotidienne ; sans doute - en partie en tous cas - grâce à l’élégante simplicité de son style.
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W.S. - I do not understand (2017) Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du peintre belge Walter Swennen (1946-2025). Formé à Bruxelles e...

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Fellini - Roma (1972) Une image et des mots. Revu pour la Xième fois le Roma (1972) de Fellini, dont voici un photogramme ; il s'agit ...