In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 14 juin 2020

Odeith - Hyena man (2019)
Le vide-grenier du dimanche. Les grands artistes sont ceux qui imposent à l'humanité leur illusion particulière, disait Maupassant.

Odeith - Huge spider (2018)










Deux oeuvres anamorphiques du street-artist portugais Sergio Odeith (b.1976), une technique hérité des travaux sur la perspective du grand peintre et mathématicien florentin Piero della Francesca (c.1415-1492).
Un des exemples les plus fameux d'anamorphose figure sur le tableau de Hans Holbein, Les ambassadeurs (1533), publié sur ce blog en mars 2012. 
Et pour en savoir plus sur le travail d'Odeith, c'est ICI.

dimanche 7 juin 2020

J. Stanford - Flores ephemeri (2017)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'américain Jeff Stanford (b.1955) dont je ne sais pas grand chose sinon qu'il est natif du New Jersey mais qu'il a vécu la plus grande partie de sa vie en Europe. Il réside actuellement à Stockholm.

J.S. - Portrait, Lyuba (2017)

D'une façon générale, j'ai peu de goût pour la photo artistique. C'est comme ça..., je salue la technique, j'admire la performance, mais le plus souvent je m'ennuie ; un peu comme en musique avec les virtuoses trop démonstratifs.
Mais j'aime vraiment beaucoup le travail de ce photographe, en particulier ses séries florales... Et j'aime aussi beaucoup ce portrait en plongée.

GH5
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samedi 6 juin 2020

Carl Larsson - Grez-sur-Loing (1883)
Une image et des mots. L'image, c'est cette aquarelle du suédois Carl Larsson ( 1853-1919). Ici, dans ce village aux fenêtres muettes, et qui semble enveloppé dans le silence, bordé d'arbres nus et désertés, nulle autre trace humaine que la lessive étendue et un pot renversé.

"Combien de non-dits dans les histoires de nos familles! Combien de vérités cachées, de tabous inavoués, de souffrances étouffées pour faire croire que tout va bien et que notre foyer est exemplaire, ou tout au moins ordinaire. À bien regarder, à bien entendre, combien de familles ordinaires y aurait-il sur Terre? Les tabous d'enfance sont ceux qui marquent au fer rouge notre existence. Nous avons l'impression, en les cachant, qu'ils ne concernent que nous, voire que nous en sommes les seuls responsables. Mais qu'on croie au karma ou non, ils sont le maillon d'une chaîne qui s'allonge en raison de notre silence." 
Cristina Noacco, La force du silence, petites notes sur le bruissement du monde, 2017.
HF1
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dimanche 31 mai 2020

Roland Michaud - Pakistan (1974)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés pour saluer la mémoire de Roland Michaud (1930-2020), le photographe baroudeur qui vient tout juste de nous quitter.
On lui doit - à lui et à sa femme Sabrina avec qui pendant 60 ans il a couru le monde - un travail magnifique sur le Pakistan, l'Inde, l'Afghanistan, la Chine... (voir ses "jeux de miroir").
"Le voyage, disait-il, est une rencontre entre le réel et l'imaginaire.."..

Roland & Sabrina Michaud - Afghanistan (70s)

Du Pakistan, j'ai choisi cette "Fillette à la rose", et de l'Afghanistan - plutôt que leur très célèbre photo d'une compétition de Buzkashi, le sport national afghan - ce cliché de trois femmes en burkha.

JP4 ICI