DD1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 29 décembre 2019
dimanche 22 décembre 2019
Q.v.B. - L'atelier du tailleur (1661) |
Il est membre de la guilde de Saint-Luc de Leyde, et sera l'un des représentants du courant des fijnschilders.
Après s'être d'abord consacré à la représentation de modestes artisans au travail - il proposera ainsi treize versions d'un tailleur dans son atelier -, Q. van Brekelenkam s'intéressera aussi à d'autres sujets plus à la mode inspirés par le travail de Gabriel Metsu (sa Conversation sentimentale par exemple, qui rappelle La femme assise en compagnie d'un joueur de violon) et celui de Pieter de Hooch.
dimanche 15 décembre 2019
Ian Dryden - Beckett à Paris (1985) |
(A/U) Beckett à Ussy-sur-Marne (1952) |
Est-il en train d'expliquer par le geste sa vision du monde à un exégète? Non, il aménage son jardin avec son frère Frank.
"Je perds la bataille avec les taupes, et les sangliers ont démoli la clôture. Je passe la plupart du temps à Ussy à tuer le temps avec la pelouse et du papier."
samedi 14 décembre 2019
Frederic Edwyn Church - River of light (1877) |
À deux reprises, celui qui fut surnommé le Michel-Ange du paysage part en Amérique du sud, inspiré par les récits d'Alexandre de Humboldt, auteur du Voyage en Amérique équinoxiale et à qui l'on doit notamment l'exploration du Brazo Casiquiare, ce cours d'eau qui relie les bassins hydrographiques de l'Orénoque et de l'Amazone.
Ce tableau, River of light (1877), fruit de ces voyages, est conservé à la National Gallery of Art de Washington qui présente ainsi le peintre :
"Comme son maître Thomas Cole, Church exprime en célébrant dans ses paysages les merveilles apparemment infinies de la nature un sens stupéfiant du sublime. L'artiste consacrait énormément de temps à l'étude scientifique, convaincu que la connaissance de l'optique, de la météorologie, de la botanique et de l'écologie apporterait beaucoup à son travail."
Pour aller avec, j'ai choisi les mots de Roberto Juarroz, extraits de sa Dixième poésie verticale.
Eras el portador de la aventura
el huéped de lo insólito,
Titular de los trajines del milagro,
depositario de las rúbricas del viento,
capitán del azul inesperado,
reinventor general de lo existente.
No importa que las costras de la vida
sometieran tu heráldico penacho.
No importa que tu enorme expectativa
se hundiera en los sarcófagos bruñidos.
No importa que tus manos siempre abiertas
te las hayan cerrado con usuras.
No importa que tus sueños para todos
se volvieran un sueño para nadie.
Basta sencillamente que hayas sido
lo que alguna vez fuiste :
un hueco de tos joven
en la cueva envejica del mundo.
***
Tu étais le porteur de l’aventure,
l’hôte de l’insolite,
maître des allées et venues du miracle,
dépositaire des rubriques du vent,
capitaine du bleu inespéré,
réinventeur général de l’existant.
Peu importe que les croûtes de la vie
aient soumis ton panache héraldique.
Peu importe que ton énorme attente
se soit enfouie dans les sarcophages polis.
Peu importe que tes mains toujours ouvertes
aient été fermées par l’usure.
Peu importe que tes rêves pour tous
ne soient devenus un rêve pour personne.
Il suffit simplement que tu aies été
ce qu’un jour tu fus :
une caverne de jeune toux
dans la grotte vieillie du monde.
Ce tableau, River of light (1877), fruit de ces voyages, est conservé à la National Gallery of Art de Washington qui présente ainsi le peintre :
"Comme son maître Thomas Cole, Church exprime en célébrant dans ses paysages les merveilles apparemment infinies de la nature un sens stupéfiant du sublime. L'artiste consacrait énormément de temps à l'étude scientifique, convaincu que la connaissance de l'optique, de la météorologie, de la botanique et de l'écologie apporterait beaucoup à son travail."
Pour aller avec, j'ai choisi les mots de Roberto Juarroz, extraits de sa Dixième poésie verticale.
Eras el portador de la aventura
el huéped de lo insólito,
Titular de los trajines del milagro,
depositario de las rúbricas del viento,
capitán del azul inesperado,
reinventor general de lo existente.
No importa que las costras de la vida
sometieran tu heráldico penacho.
No importa que tu enorme expectativa
se hundiera en los sarcófagos bruñidos.
No importa que tus manos siempre abiertas
te las hayan cerrado con usuras.
No importa que tus sueños para todos
se volvieran un sueño para nadie.
Basta sencillamente que hayas sido
lo que alguna vez fuiste :
un hueco de tos joven
en la cueva envejica del mundo.
***
Tu étais le porteur de l’aventure,
l’hôte de l’insolite,
maître des allées et venues du miracle,
dépositaire des rubriques du vent,
capitaine du bleu inespéré,
réinventeur général de l’existant.
Peu importe que les croûtes de la vie
aient soumis ton panache héraldique.
Peu importe que ton énorme attente
se soit enfouie dans les sarcophages polis.
Peu importe que tes mains toujours ouvertes
aient été fermées par l’usure.
Peu importe que tes rêves pour tous
ne soient devenus un rêve pour personne.
Il suffit simplement que tu aies été
ce qu’un jour tu fus :
une caverne de jeune toux
dans la grotte vieillie du monde.
dimanche 8 décembre 2019
Pierre Belhassen - New York (2012) |
C'est ici que tout a commencé, il y a une énergie unique qui circule dans cette ville. New York est définitivement un lieu de genèse pour moi.
Les influences que revendique Pierre Belhassen sont multiples : le cinéma de Kurosawa, la littérature de Chandler et Ellroy, la peinture de Bonnard et Bacon, la musique..., et bien sûr un grand nombre de photographes de Robert Frank à Trent Parke, en passant par Saul Leiter ou encore Jonas Bendiksen (voir juillet 2012).
Inscription à :
Articles (Atom)
HB3 ICI
-
Fresque, monastère de Decani (14e) Une image et des mots. L'image, c'est un détail d'une fresque du 14e siècle représentant la ...
-
J. Sloan - Hairdresser's window (1907) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain John Sloan (1871-1951), déjà prés...
-
Albert Edelfelt - Parisienne (1885) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre finlandais Albert Edelfelt (1854-1905), l'une ...