In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 15 juillet 2018

Ed Clark - La rue Norvins, Paris (1946)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Edward Clark (1911-2000), collaborateur de Life Magazine et auteur du célèbre cliché de l'adjudant-chef Graham Jackson pleurant le défunt président Roosevelt le 13 avril 1945.
E.C. - Marilyn Monroe, Griffith Park,
Los Angeles
(1950)

Mais de tous les clichés réalisés pour le "great American magazine", son portrait d'un jeune peintre dans une rue de Montmartre est de son propre aveu celui qu'il préfère.
I didn't know where France was, let alone Paris. It was so beautiful that I just started photographing.

samedi 14 juillet 2018

Joseph Wright of Derby - Trois personnes examinant le gladiateur
Une image et des mots. L'anglais Joseph Wright of Derby (1734-1797) est l'auteur de ce tableau intitulé Trois personnes examinant le gladiateur à la lueur d'une chandelle (1765) qui illustre bien la formidable maîtrise du clair-obscur de l'artiste.
Les vers qui suivent sont du poète américain Walt Whitman (1819-1892), extraits de Leaves of grass (Feuilles d'herbe) :

Of the terrible doubt of appearances.

Of the terrible doubt of appearances,
Of the uncertainty after all, that we may be deluded,
That may-be reliance and hope are but speculations after all,
That may-be identity beyond the grave is a beautiful fable only,
May-be the things I perceive, the animals, plants, men, hills, shining and flowing waters,
The skies of day and night, colors, densities, forms, may-be these are (as doubtless they are) only apparitions,
and the real something has yet to be known

***

Du terrible doute des apparences

Du terrible doute des apparences,
De l’incertitude en définitive, que nous pouvons être trompés,
Que peut-être la confiance et l’espoir ne sont en définitive que des spéculations,
Que peut-être la survie de l’identité au-delà du tombeau n’est qu’une belle légende,
Que peut-être les choses que je perçois, les animaux, les plantes, les hommes, les montagnes,
les flots qui brillent et qui coulent,
Le ciel du jour et de la nuit, les couleurs, les densités, les formes,
que peut-être toutes ces choses sont (et sans aucun doute elles le sont) de simples apparitions,
et qu’il nous reste à connaître ce qui est réel

dimanche 8 juillet 2018

P.A. - Le colleur d'affiches (1950)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français d'origine hongroise Paul Almasy (1906-2003), photographe des Trente Glorieuses déjà présenté en juin 2016.

P.A. - Le magasin de télés (1960)

Dans une contribution de 1977 à la revue Communication et langage, sous le titre La photographie, moyen d'information, il revient sur sa démarche de photojournaliste d' "information" et insiste sur le fait que la photo est "écriture", que ses éléments sont maîtrisables. Sa photo documentaire "n'est jamais prise sur le vif", et il insiste aussi sur la signification du cadrage et les possibilités de "retouches" apportées à une photo. Le photojournalisme ? Informer en écrivant avec des images.

samedi 7 juillet 2018

(A/U)
Une image et des mots. Pour accompagner cette image - dont j'ignore l'auteur - du temps qui passe sur l'objet qui le mesure, j'ai choisi un extrait des dialogues de The third man, de Carol Reed (1949), avec Orson Welles.

"[.....] In Italy, for years under the Borgias, they had warfare, terror, murder and bloodshed, but they produced Michelangelo, Leonardo da Vinci and the Renaissance.
In Switzerland, they had brotherly love, they had five hundred years of democracy and peace - and what did that produce? The cuckoo clock!"

***

"[.....] L'Italie sous les Borgia a  connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance.
La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi? Le coucou!"

dimanche 1 juillet 2018

A. Arissa - El perseguido (1930s)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe catalan Antoni Arissa (1900-1980), déjà présenté ici en février 2008, et dont l'oeuvre est communément associée au courant pictorialiste.

A. A. - Puerto de Barcelona (1930)

Tout corps traîne son ombre et tout esprit son doute, écrivait Victor Hugo je ne sais plus où...

VC1

ICI

dimanche 24 juin 2018

R.W. - Vue sur le port de Doëlan (1927)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et graveur français Raymond Wintz (1884-1956). Formé à l'École des Arts décoratifs et à l'École Nationale des Beaux-Arts.

R. Wintz - Le géranium (1928)
Élève du peintre naturaliste Jules Adler, "le peintre des humbles", il est connu pour ses marines et ses lumineux paysages côtiers de Bretagne. Comme les peintres de l'école de Newlyn en Cornouailles, c'est la qualité de la lumière qui sans doute a attiré Raymond Wintz dans cette région ; et si son style est communément associé au réalisme, on peut aussi parfois déceler la touche impressionniste dans la manière de celui qui fut surnommé "peintre de la lumière".

Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999) Une image et des mots. Où Beckett dialogue avec Tati... Une "photosophie" du p...