In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0

dimanche 15 juillet 2018

Ed Clark - La rue Norvins, Paris (1946)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Edward Clark (1911-2000), collaborateur de Life Magazine et auteur du célèbre cliché de l'adjudant-chef Graham Jackson pleurant le défunt président Roosevelt le 13 avril 1945.
E.C. - Marilyn Monroe, Griffith Park,
Los Angeles
(1950)

Mais de tous les clichés réalisés pour le "great American magazine", son portrait d'un jeune peintre dans une rue de Montmartre est de son propre aveu celui qu'il préfère.
I didn't know where France was, let alone Paris. It was so beautiful that I just started photographing.

samedi 14 juillet 2018

Anonyme - Arkansas (1940)
Une image et des mots.
Les idées de la Révolution française ont eu une influence significative sur le mouvement abolitionniste américain, notamment au XIXe siècle, à l’époque de la guerre de Sécession (1861-1865). Les principes de liberté, d’égalité et de droits universels proclamés en 1789 dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ont résonné parmi les abolitionnistes américains, qui voyaient dans ces idéaux un fondement moral et philosophique pour condamner l’esclavage.
Les abolitionnistes américains, comme Frederick Douglass ou William Lloyd Garrison, ont souvent cité ces principes pour dénoncer l’hypocrisie d’un système esclavagiste dans une nation fondée sur la liberté et l’égalité. De plus, les révoltes d’esclaves inspirées par la Révolution française, comme celle de Saint-Domingue, ont montré que les idéaux révolutionnaires pouvaient non seulement être un moteur de libération, mais aussi de bouleversements sociaux radicaux.
Au États-Unis, les débats divisés sur l'esclavage ont mené à la guerre de Sécession et, finalement, à l’abolition de l’esclavage avec le 13e amendement en 1865.
Ainsi, les idéaux de la Révolution française ont été une source d’inspiration et de justification pour les combats abolitionnistes outre-Atlantique.

Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : "Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l’honneur d’être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère."
Voltaire, Candide (1759).
MJ1

ICI

dimanche 8 juillet 2018

P.A. - Le colleur d'affiches (1950)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français d'origine hongroise Paul Almasy (1906-2003), photographe des Trente Glorieuses déjà présenté en juin 2016.

P.A. - Le magasin de télés (1960)

Dans une contribution de 1977 à la revue Communication et langage, sous le titre La photographie, moyen d'information, il revient sur sa démarche de photojournaliste d' "information" et insiste sur le fait que la photo est "écriture", que ses éléments sont maîtrisables. Sa photo documentaire "n'est jamais prise sur le vif", et il insiste aussi sur la signification du cadrage et les possibilités de "retouches" apportées à une photo. Le photojournalisme ? Informer en écrivant avec des images.

samedi 7 juillet 2018

(A/U)
Une image et des mots. Pour accompagner cette image - dont j'ignore l'auteur - du temps qui passe sur l'objet qui le mesure, j'ai choisi un extrait des dialogues de The third man, de Carol Reed (1949), avec Orson Welles.

"[.....] In Italy, for years under the Borgias, they had warfare, terror, murder and bloodshed, but they produced Michelangelo, Leonardo da Vinci and the Renaissance.
In Switzerland, they had brotherly love, they had five hundred years of democracy and peace - and what did that produce? The cuckoo clock!"

***

"[.....] L'Italie sous les Borgia a  connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance.
La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi? Le coucou!"

dimanche 1 juillet 2018

A. Arissa - El perseguido (1930s)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe catalan Antoni Arissa (1900-1980), déjà présenté ici en février 2008, et dont l'oeuvre est communément associée au courant pictorialiste.

A. A. - Puerto de Barcelona (1930)

Tout corps traîne son ombre et tout esprit son doute, écrivait Victor Hugo je ne sais plus où...

VC1

ICI

Lectionnaire d'Henri III Une image et des mots. En ce surlendemain de Fête du travail... Ce que veut dire la parabole des ouvriers ...