CW1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
samedi 22 juillet 2017
dimanche 16 juillet 2017
Ismo Hölttö - Oulu (1966) |
À l'âge de 22 ans il décide d'exploiter son goût des rencontres pour dresser un nouveau portrait de son pays, jusqu'alors toujours considéré "beau et propre" par l'opinion publique, et d'en montrer le côté dur et malpropre, marqué par l'injustice sociale et la perte de foi en l'avenir après le bref optimisme de l'après-guerre.
Au Helsinki Camera Club il se lie d'amitié avec Mikko Savolainen, officier dans la police criminelle et photographe documentaire concerné par les questions sociales ; c'est lui qui va l'initier à la technique photographique, et quatre ouvrages de photographie anthropologique naîtront plus tard de leur collaboration.
dimanche 9 juillet 2017
JC Beckwith - Young woman bathing (nd) |
Je me souviens l'avoir découvert grâce à son portrait d'un de mes auteurs favoris, Mark Twain ; un portrait qui m'a séduit parce qu'il me paraissait conforme, "ressemblant", à l'image que je me suis toujours faite de Mark Twain : formidablement intelligent et formidablement farceur ...
Il y a deux autres toiles de Beckwith que j'aime beaucoup, "A wistful look" et "The old pier glass". Mais pour aujourd'hui j'ai choisi deux tableaux qui illustrent ces deux moments éminemment intimes et chéris des peintres que sont la toilette féminine et la lecture d'un courrier.
dimanche 2 juillet 2017
Alex Prager - Eve (2008) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe et réalisatrice américaine Alex Prager (b.1979). Le premier fait partie de la série The big valley, Silver Lake Drive.
Alex Prager - Hawkins Street (2017) |
C'est une exposition de William Eggleston (voir mai 2013), vue à Los Angeles en 2000, qui l'a amenée à la photographie.
Comment savoir si le moindre oiseau fendant la voie des airs n'est pas un monde de joie emprisonné par nos cinq sens, s'interrogeait William Blake.
Comment savoir si le moindre oiseau fendant la voie des airs n'est pas un monde de joie emprisonné par nos cinq sens, s'interrogeait William Blake.
samedi 1 juillet 2017
Eugène Boudin - Deauville à marée basse (1863) |
Mais, plutôt qu'une oeuvre littéraire, j'ai choisi pour accompagner cette image un extrait d'un article publié sur le site de la chaîne météo.
"En calculant la surface couverte par un nuage (de quelques dizaines de mètres pour un petit cumulus à plusieurs dizaines de kilomètres pour un foyer orageux) et son extension verticale, et connaissant la densité d'eau du nuage en question (de 0,5g/m3 à 5 g/m3) il est aisé ensuite de calculer son poids, et de se rendre compte que ce sont parfois de véritables icebergs qui flottent au-dessus de nos têtes lorsqu'il s'agit des cumulonimbus. Si le brouillard ne pèse que quelques kilos par m3, un cumulus pourra contenir de 1000 à 2000 tonnes d'eau. Un cumulonimbus (nuage d'orage) de bonne taille pourra peser de 50.000 à 300.000 tonnes d'eau, pouvant atteindre 800.000 tonnes pour les plus gros.
Lorsqu'ils forment un orage de taille classique, de 50 km² par exemple, ils pourront peser un million de tonnes. Enfin, un orage multicellulaire (formé d'un amas de cumulonimbus qui génèrent les gros orages d'été) pourra peser jusqu'à 25 millions de tonnes."
L'image, c'est une toile d'Eugène Boudin, "Deauville à marée basse", que j'ai retenue après avoir hésité pour ses beaux ciels ennuagés avec un autre tableau peint quelques années plus tard, en 1874, par Courbet : la "Vue sur le lac Léman".
Pourtant, à en croire Bernardin de Saint-Pierre, aucun pinceau ne peut rendre, ni aucune langue exprimer, la beauté des nuages...
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