In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 10 janvier 2016

M. MacDonald - Willow Wood (1909)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, deux panneaux peints sur gesso de l'artiste britannique Margaret MacDonald MacKintosh (1864-1933), communément associée au mouvement de l'Art nouveau.

M.McD. - The May Queen (1900)
En 1890, lorsque sa famille s'installe à Glasgow elle s'inscrit avec sa soeur Frances à la Glasgow School of Arts; elles vont rapidement, avec trois camarades, former le collectif des Glasgow Girls, à l'univers très empreint de l'imagerie et du symbolisme du folklore celtique, sans grand succès.
Deux ans plus tard les deux soeurs font la connaissance de deux étudiants en architecture, Charles Rennie MacKintosh et Herbert MacNair, qui partagent avec elles la même sensibilité artistique et avec qui elles vont former le collectif  The Glasgow Four, .... et s'unir maritalement.

dimanche 3 janvier 2016

G.C. - L'Yerres, effet de pluie (1875)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, deux tableaux de pluie,  du peintre impressionniste, et mécène, français Gustave Caillebotte (1848-1894), passionné comme Monet de jardinage et d'horticulture.
Après l'obtention d'une licence en droit, il entre en 1871 à l'atelier de Léon Bonnat où il rencontre Jean Béraud (qui fera l'objet d'une future publication). Il fait ensuite plusieurs voyages à Naples chez son ami Giuseppe de Nittis qui l'avait présenté à Degas. En 1873, il fait la connaissance de Monet.

G.C. - Paris, temps pluvieux (1878)
Issu d'une famille très fortunée et sans autre souci que celui de s'adonner à ses passions - peinture, nautisme, horticulture -, Caillebotte n'introduit aucun discours moral ni social dans son oeuvre.
Présenté au Salon de 1875, son tableau aujourd'hui le plus célèbre, Les raboteurs de parquet, est refusé par le jury au motif qu'il donne à voir quelque chose de trop trivial, une scène de la vie trop ordinaire pour mériter d'être représentée par une oeuvre d'art.
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samedi 2 janvier 2016

Jean-Gabriel Séruzier - Édith Piaf (1936)
Une image et des mots. De celles que je connais, c'est la photo d'Edith Piaf que je préfère, tirée d'une série de portraits réalisés en 1936 dans un café de Montmartre par le dessinateur, illustrateur, journaliste, et photographe Jean-Gabriel Séruzier (1905-1994).

J'ai refermé mon carnet et suis restée assise dans le café en réfléchissant au temps réel. S'agit-il d'un temps ininterrompu ? Juste le présent ? Nos pensées ne sont-elles rien d'autre que des trains qui passent, sans arrêts, sans épaisseur, fonçant à grande vitesse devant des affiches dont les images se répètent ?
[.....] J'ai regardé dans la rue et remarqué le changement de lumière. Le soleil était peut-être passé derrière un nuage. Peut-être le temps s'était-il enfui ?
Patti Smith, M Train.
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