In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 6 décembre 2015

Alice Neel - Harlem nocturne (1952)
Le vide-grenier du dimanche. Deux tableaux de l'américaine Alice Neel (1900-1984).
Après ses études secondaires et une expérience professionnelle de trois années dans la fonction publique, elle étudie l'art à la Philadelphia School of Design for Women et néglige l'impressionnisme alors en vogue pour s'intéresser au réalisme de l'Ash Can School.
Après une dépression et une tentative de suicide consécutives à la perte d'un enfant et son divorce d'avec le peintre cubain Carlos Enríquez Gómez, elle retourne en 1931 vivre chez ses parents.

Alice Neel - Cityscape (1934)
De retour à New York elle s'installe à Greenwich Village puis à Spanish Harlem ; elle côtoie des sympathisants du Parti Communiste USA, dont le cinéaste et photographe Sam Brody, qui en est membre. À travers ses portraits de la communauté portoricaine, Alice Neel traduit ses engagements contre les inégalités et pour le féminisme... Art is two things : a search for a road and a search for freedom.
On verra Alice Neel, en 1959, faire une apparition aux côtés d'Allen Ginsberg dans le film beatnik Pull my Daisy, de Robert Frank.
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samedi 5 décembre 2015

Anonyme
Une image et des mots. J'ai vu quelque part ce cliché attribué au photographe-voyageur Heinz Homatsch, que j'ai l'intention de présenter dans une future publication, mais j'ai quelques doutes au sujet de cette paternité...

"Nous rencontrons encore ici une idée qui, tout en se rattachant à Platon et à Aristote, rappelle cependant d'une manière plus forte encore le tour d'esprit oriental.
Plutarque fait ressortir très nettement l'obscurité mystérieuse dont Dieu est entouré, et il distingue l'idée de Dieu en soi de l'idée de Dieu formateur du monde, distinction qui n'avait jamais pris une forme bien déterminée dans l'ancienne philosophie grecque. [...]
Les âmes des hommes, qui sont enveloppées par le corps, exposées à la souffrance, n'ont aucun commerce avec Dieu, si ce n'est qu'elles le touchent en pensée, par le moyen de la philosophie, comme dans un songe, ce n'est qu'autant qu'elles sont séparées du corps, qu'elles parviennent jusqu'à l'invisible et au saint, où elles contemplent avec ardeur, sous la conduite et l'emprise de Dieu, la beauté cachée aux hommes
."
Heinrich Ritter, Histoire de la philosophie ancienne (1836).

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dimanche 29 novembre 2015

Isaac Lazarus Israëls - Les joueurs d'échecs
Le vide-grenier du dimanche, Deux oeuvres d'Isaac Israëls (1865-1934), un peintre impressionniste néerlandais appartenant au mouvement impressionniste d'Amsterdam, et fils de Jozef Israels, peintre majeur de l'école de La Hague que je présenterai ultérieurement. 

I. Israels - Jeune fille lisant sur un divan
(1920)





Vers sa 22ème année il abandonne les études académiques suivies à l'Académie royale de La Haye puis à celle d'Amsterdam, et rejoint les Tachtigers, un groupe d'artistes progressistes, peintres et poètes, créé en 1880 et influencé - en opposition à la tradition romantique - par l'impressionnisme et le naturalisme.
Pour eux l'art n'a pas vocation à transmettre un message, la seule quête est celle de la beauté... C'est l'opposition du pragmatisme à l'esthétisme, l'art pour l'art, c'est-à-dire - comme l'exprime le poète Wilhem Kloos - "l'expression la plus individuelle de l'émotion la plus individuelle"
"Les joueurs d'échecs", un pastel sur papier, est conservé au Rijksmuseum.
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