DG3 |
In girum imus nocte et consumimur igni
samedi 23 mai 2015
dimanche 17 mai 2015
Jan Saudek - Hungry for your touch (1971) |
"Mon père s'écrit à lui-même une lettre, au pays de la jeunesse..."
J'aime particulièrement ses premiers travaux : en noir et blanc comme ici, ou colorisés comme sa photo d'un enfant assis sur une barrière et qui regarde passer un train (un de ses rares clichés en extérieur et qui fera l'objet d'une future publication).
dimanche 10 mai 2015
H. Gude - Pêcheurs à la côte (1887) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre paysagiste norvégien Hans Fredrik Gude (1825-1903), que j'ai cité à plusieurs reprises dans ce blog, à l'occasion des publications consacrées à ses élèves Alfred Wahlberg (février 2015), Amaldus Nielsen (juin 2010), et Sophus Jacobsen qui lui aussi fera l'objet d'une publication.
Hans Gude entre en 1838 à l'École Royale de dessin de Christiania, où il va étudier jusqu'en 1841 pour aller ensuite à l'Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf suivre l'enseignement de Johann Schirmer dont il deviendra l'assistant jusqu'en 1846 ; en 1854 il lui succède au poste de professeur qu'il conservera jusqu'en 1861.
Il prendra ensuite la direction de l'Académie des Beaux-Arts de Carlsruhe et enseignera ainsi jusqu'en 1901, deux ans avant sa disparition.
Hans Gude est considéré avec Johan Dahl comme l'un des plus éminents peintres paysagistes norvégiens, figure majeure du Romantisme national norvégien.
Ce mouvement, qui s'inscrit dans le courant romantique qui a traversé toute l'Europe, a trouvé un écho particulier en Norvège en raison de l'histoire de ce pays qui venait d'acquérir une indépendance partielle à l'égard de la Suède et qui était donc en quête d'éléments identitaires forts.
dimanche 3 mai 2015
Zoe Leonard - série Analogue |
Ces deux photographies font partie de la série Analogue dans laquelle, de 1997 à 2007, Zoe Leonard nous donne à voir les petits commerces misérables qui, à des milliers de kilomètres les uns des autres, s'incorporent au méga-système de la mondialisation...
Zoe Leonard - série Analogue |
À New York, à Jérusalem ou à Kampala, dans les buvettes miteuses à l'enseigne de multinationales, dans les ateliers de réparation et dans les friperies où s'entassent ferraille et ballots de vêtements devenus anonymes, ce sont les mêmes objets et les mêmes produits qui circulent, des pays pauvres qui les fabriquent vers les pays riches qui les consomment, puis des pays riches qui les jettent vers les pays pauvres qui les convoitent...
samedi 2 mai 2015
Maître de Bedford - La tour de Babel |
Les mots sont extraits de l'essai de Merritt Ruhlen, "L’origine des langues", publié en 1994 et sous-titré "Sur les traces de la langue mère". Merritt Ruhlen enseigne la linguistique à l’université Stanford, en Californie.
« [.....] Pour de nombreux savants de l’époque (le 19e.), la famille indo-européenne constituait la forme la plus évoluée du langage humain, et ils se représentaient les langues du reste du monde comme des stades plus primitifs du développement du langage. […..] Au cours du 20e. se développa une perspective totalement différente. L’étude approfondie des langues parlées sur toute la Terre convainquit les linguistes qu’il n’existait en fait nulle part de langues primitives.
Ils considèrent pratiquement tous l’ensemble des langues humaines existantes comme étant de complexité équivalente, bien qu’il n’existe à vrai dire pas de moyen de mesurer la complexité d’une langue.
Pendant la même période les biologistes parvinrent à la conclusion qu’il n’existait pas non plus
sur Terre de peuples primitifs. Tous les êtres humains font montre de capacités cognitives et langagières très semblables, cela dans l’espèce entière ; les différences entre langues ne sont pas liées à des différences de structure du cerveau, et il est bien connu que tout enfant humain est capable d’apprendre n’importe quelle langue. »
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