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| PW3 |
In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
dimanche 12 avril 2015
dimanche 5 avril 2015
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| Gregory Crewdson - The basement (2014) |
Originaire de Brooklyn, New York, il se forme à la photographie à la State University of New York puis à Yale, où il enseignera ensuite, tout comme dans d’autres universités de l’état de New York.
Ses images sont minutieusement composées comme de véritables plans de cinéma.
Inspiré par Hitchcock et David Lynch, mais aussi par l'univers de Jeff Wall et la peinture d'Edward Hopper, Crewdson recrée de toutes pièces des scènes où les rues de petites villes américaines, les intérieurs modestes ou les zones périurbaines deviennent le théâtre d’un mystère silencieux. Ses "tableaux" photographiques s’apparentent à des scènes de films, suggérant qu’une histoire plus vaste, invisible, sous-tend l’image : quelque chose vient de se passer… ou est sur le point d’arriver. It's very hard to describe what I'm looking for, something that feels both familiar and strange at the same time.
samedi 4 avril 2015
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| Philippe Cognée - Foule au crépuscule (2014) |
Du beau mot de "solitude", j'ai toujours fait un usage plutôt positif. C'est que j'y vois une dimension - constitutive, nécessaire, inévitable - de la condition humaine, qu'on ne saurait dénier sans mentir. Lucidité du Bouddha :
"L'homme naît seul, vit seul, meurt seul."
C'est pourquoi on aime seul, même lorsqu'on est aimé en retour. Belle formule de Rilke, dans ses Lettres à un jeune poète :
"Dans la mesure où nous sommes seuls, l'amour et la mort se rapprochent" - parce que nous ne saurions les déléguer à quelque remplaçant que ce soit.
La solitude, prise en ce sens, n'est pas l'exception mais la règle: c'est le prix à payer d'être soi.
Revenons pour finir à Rilke, toujours dans ses Lettres à un jeune poète:
"Nous devons nous tenir au difficile. Tout ce qui vit s'y tient. [.....] Nous savons peu de choses, mais qu'il faille nous tenir au difficile, c'est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. Il est bon d'être seul parce que la solitude est difficile. [.....] Il est bon aussi d'aimer; car l'amour est difficile."
dimanche 29 mars 2015
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| Jeremy Mann - Una bella adagio (2012) |
Les scènes urbaines de Mann - souvent San Francisco ou New York sous la pluie - ont un style immédiatement reconnaissable : coups de pinceau dynamiques, textures épaisses et palette saturée où dominent rouges profonds, bleus sombres et reflets dorés.
Ses images les plus fortes montrent des villes détachées de leur référence réelle, recomposées dans un mélange de mémoire et d’improvisation. Il raconte comment, en cours de travail, il cesse de se référer à la ville d’origine - il mélange les rues, découpe les voitures, tout devient flou dans l’équation visuelle jusqu’à ce que l’émotion persiste dans une image finale néo-impressionniste. Pour en découvrir davantage sur son travail, c'est ICI.
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