![]() |
LC1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
dimanche 31 août 2014
dimanche 24 août 2014
![]() |
Pierre Jahan - FFI, Paris (1944) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe et illustrateur Pierre Jahan (1909-2003), reconnu pour son travail poétique et souvent empreint d’un univers proche du surréalisme. Bien qu’il n’ait pas été un membre officiel de ce mouvement, ses images évoquent fréquemment le rêve, le mystère et le symbolisme, en mêlant techniques classiques et expérimentations visuelles.
Autodidacte, Jahan s’installe à Paris en 1933, où deux rencontres décisives - avec l’illustrateur Raymond Gid et le photographe Emmanuel Sougez -, l’orientent vers une carrière professionnelle.
Dès lors, il collabore avec diverses revues et participe à des expositions aux côtés d'artistes comme Man Ray ou Henri Cartier-Bresson.
Le premier cliché a été pris il y a 70 ans jour pour jour, le 24 août 1944, et ce jour anniversaire aura au moins facilité mon choix pour l'une des deux images que je présente aujourd'hui. Car il y en a beaucoup qui me plaisent dans l'oeuvre protéiforme et fantasque de celui qui disait avoir toujours été fasciné par les jeux de la lumière et du hasard.
dimanche 17 août 2014
![]() |
Sir W. Russell - The flower girl (c.1938) |
Ancrée dans les paysages du Yorkshire, du Norfolk et du Sussex, son œuvre privilégie des sujets intimistes : scènes de nature, moments de vie simple, portraits et paysages, toujours traités avec une grande délicatesse. Son style, nourri par la tradition académique, se caractérise par une maîtrise classique du dessin et de la couleur, enrichie d’une sensibilité impressionniste, notamment dans le traitement de la lumière et des atmosphères, comme on peut le constater dans The Farmyard, présenté ici. J'aime tout particulièrement ces deux tableaux : une jeune femme assise, mains posées aux hanches, chemisier entrouvert sur son corsage fleuri, regard franc sous un nœud bleu ; et une basse-cour traversée de lumière. La peinture permet de regarder les choses en tant qu'elles ont été une fois contemplées avec amour, disait Paul Valéry.
samedi 16 août 2014
En 1943 déjà, les goumiers marocains se battaient en Corse pour libérer l'île du nazisme.

Libération en parle ICI
Une citation de Tocqueville (1805-1859): "Quand le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres."
dimanche 10 août 2014
![]() |
G. Boldini - La femme en rouge |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'italien Giovanni Boldini (1842-1931), portraitiste de grande renommée surnommé "le peintre de l'élégance".
Figure du génie précoce formé dans l’ombre bienveillante de son père Antonio à Ferrare, il rejette dès son plus jeune âge les carcans académiques. S'il aborde l'univers de la peinture avec la rigueur héritée de la Renaissance italienne, il se tourne rapidement vers des formes plus libres et expressives. Il part à Florence, où il côtoie les Macchiaioli, ces pionniers italiens du naturalisme, mais très vite il s’en détache et c’est à Paris, au cœur battant de la Belle Époque, qu’il trouve sa véritable patrie artistique. Là, entouré d’intellectuels, de mécènes et de muses, il s’impose comme le peintre mondain par excellence, ami de Degas, admirateur de Corot et de Hals, et rival d’un Sargent ou d’un Whistler.
Dans le portrait - le genre qui a fait sa renommée et sa fortune -, son style flamboyant se reconnaît au premier coup d’œil. " Je veux la vie dans mes portraits, pas des marbres ". Et en effet, Boldini ne peignait pas des statues ; de son pinceau virevoltant, il dynamitait les poses figées du portrait traditionnel pour exprimer tout le raffinement d'un monde en fête. Surnommé aussi le « Paganini du pinceau », Boldini devient alors l’interprète le plus brillant de la vie élégante et électrique de la Belle Époque, d'une parenthèse suspendue entre faste et fragilité.
La première des deux oeuvres que j'ai choisies donne à voir une femme qui cherche ses notes sur le clavier d’un piano. Son visage reste à deviner, son geste semble hésitant : elle ne joue pas encore, elle s’y essaie. C’est précisément cette retenue, cette atmosphère d'intimité qui me touche beaucoup. La seconde est une scène de rue : deux amies, à la terrasse d'un café parisien, partagent un moment de complicité. Que sont-elles en train de commenter ? La mise d'une passante, ou l'allure d'un homme à leur goût ? C'est une scène pleine de charme.
Inscription à :
Commentaires (Atom)
W.S. - I do not understand (2017) Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du peintre belge Walter Swennen (1946-2025). Formé à Bruxelles e...

-
Alessandro Allori - Charybde et Scylla (1575) Une image et des mots. Cette représentation du voyage d'Ulysse, quand six de ses compagno...
-
Jaime Zapata - El encuentro (2007) Une image et des mots. " El Encuentro " est une huile sur toile du peintre équatorien Jaim...
-
Fellini - Roma (1972) Une image et des mots. Revu pour la Xième fois le Roma (1972) de Fellini, dont voici un photogramme ; il s'agit ...