In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 22 février 2009

O.Maruyama - Oharame (c.1770)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre japonais Okyo Maruyama (1733-1795), fondateur de l'école Maruyama-Shijo qui proposait l'association des techniques picturales traditionnelles japonaises à la représentation réaliste occidentale.

O. Maruyama - Lit de la rivière (1761)
Né à Kyoto, il y suit l'enseignement d'artistes locaux mais étudie également l'art occidental, dont il incorpore des éléments dans sa façon de dépeindre avec un grand souci du détail les paysages et les scènes de la vie quotidienne.
Peindre n'est pas une chose que l'on peut faire sans soin et sans réfléchir. Il faut regarder attentivement la nature pour bien la peindre.
Okyo Maruyama a eu une influence considérable non seulement sur toute la peinture nippone des 18ème et 19ème siècles, mais encore aujourd'hui où l'on voit l'importance accordée dans la peinture moderne japonaise au réalisme et au naturalisme.

dimanche 15 février 2009

A. Pastor - Nazaré (1956)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe portugais Artur Pastor (1922-1999), renommé pour son travail de documentation au Portugal rural et maritime au milieu du XXème siècle.

A. Pastor - Albufeira (1950s)
Souvent en noir et blanc et remarquables pour leur qualité artistique, ses photographies capturent avec beaucoup de sensibilité l'essence de la culture portugaise et offrent un aperçu précieux de la vie quotidienne dans une période importante de transition sociale et économique.

dimanche 8 février 2009

Zao Wou-Ki - Lecture III (1950)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et graveur chinois Zao Wou-Ki (b.1920), naturalisé français en 1964, ami de Soulages, de Nicolas de Staël, de Hans Hartung et de Michaux. 

Zao Wou-Ki - Hortensia (1953)

Peindre, peindre, toujours peindre, encore peindre. Le mieux possible, le vide et le plein, le léger et le dense, le vivant et le souffle.
Les gens croient que la peinture et l'écriture consistent à reproduire les formes et la ressemblance. Non, le pinceau sert à sortir les formes du chaos.

samedi 7 février 2009

Anonyme - Sans titre

Une image et des mots.
J'ai grandi dans la mer et la pauvreté m'a été fastueuse, puis j'ai perdu la mer, tous les luxes m'ont alors paru gris, la misère intolérable.
Depuis, j'attends. J'attends les navires du retour, la maison des eaux, le jour limpide. Je patiente, je suis poli de toutes mes forces. On me voit passer dans de belles rues savantes, j'admire les paysages, j'applaudis comme tout le monde, je donne la main, ce n'est pas moi qui parle. On me loue, je rêve un peu. On m'offense, je m'étonne à peine. [....] Que faire si je n'ai de mémoire que pour une seule image ?
Albert Camus, L'été (1950).

CP1

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dimanche 1 février 2009

J. Mankes - Garçon lisant
(1911)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre hollandais Jan Mankes (1889-1920). Lorsque j'ai découvert sa peinture j'ai d'abord pensé qu"il s'agissait d'aquarelles, avant d'apprendre que c'était son travail sur les blancs qui conférait à ses huiles cette impression de transparence.
Autodidacte, il a commencé à peindre très jeune et a développé un style très personnel, introspectif, avec des atmosphères contemplatives et comme silencieuses, où transparaissent les influences de Rembrandt et de Millet.

J.M. - La Route des merveilles (1912)
Son compatriote Willem Sandberg, historien de l'art et directeur du Stedelijk Museum d'Amsterdam de 1945 à 1962, parlait de la beauté à la fois lyrique et sereine de sa peinture.
I always paint as if I were eternal.
Jan Mankes est mort à trente ans de la tuberculose.

dimanche 25 janvier 2009

J.D. - Listening to the birds (1885)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du photographe américain John Dumont (1856-1944). Natif, selon certaines sources, de Washington, John Dumont à vécu à New York et à Rochester, où il a travaillé comme courtier en produits alimentaires.

J.D. - Gossip by the wayside (1893)
Il s'adonne en amateur à la photographie à partir de 1884, et acquiert une certaine notoriété avec ses scènes de genres prises in situ ou ses portraits réalisés en studio.
La qualité de son travail,  qui a donné lieu jusqu'en 1903 à de régulières expositions aux États-Unis et jusqu'en Europe, lui valut d'être comparé au britannique Henry Peach Robinson.

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