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TR1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
vendredi 27 février 2009
dimanche 22 février 2009
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O.Maruyama - Oharame (c.1770) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre japonais Okyo Maruyama (1733-1795), fondateur de l'école Maruyama-Shijo qui cherchait à concilier les techniques picturales traditionnelles japonaises avec une représentation plus réaliste inspirée de l’Occident.
Né à Kyoto, il y suit l'enseignement d'artistes locaux mais étudie également l'art occidental, dont il incorpore des éléments dans sa façon de dépeindre avec un grand souci du détail les paysages et les scènes de la vie quotidienne.
Peindre n'est pas une chose que l'on peut faire sans soin et sans réfléchir. Il faut regarder attentivement la nature pour bien la peindre.
Okyo Maruyama a eu une influence considérable non seulement sur toute la peinture nippone des 18ème et 19ème siècles, mais encore aujourd'hui où l'on voit l'importance accordée dans la peinture moderne japonaise au réalisme et au naturalisme.
dimanche 15 février 2009
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A. Pastor - Nazaré (1956) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe portugais Artur Pastor (1922-1999), un des grands noms de la photographie documentaire au Portugal au XXe siècle.
Né en Algarve, il commence à photographier dès les années 1940, en parallèle de ses études d’agronomie.
Très tôt, il met son objectif au service d’un Portugal rural, maritime et paysan, qu’il sillonne inlassablement au fil des décennies.
Dès les années 1940, il commence à photographier l’Alentejo, sa région natale, et se fait rapidement remarquer pour la force et la poésie évocatrice de ses images : les gestes quotidiens, les visages marqués, les paysages arides ou battus par le vent... Souvent en noir et blanc et remarquables pour leur qualité artistique, ses photographies saisissent avec beaucoup de sensibilité l'essence de la culture portugaise et offrent un aperçu précieux de la vie quotidienne dans une période importante de transition sociale et économique.
dimanche 8 février 2009
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Zao Wou-Ki - Lecture III (1950) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et graveur franco-chinois Zao Wou-Ki (b.1920), dont l’œuvre d'une intense poésie, à la croisée des cultures orientale et occidentale, s’impose comme une référence majeure de l’abstraction lyrique. Né à Pékin, il étudie la peinture traditionnelle chinoise avant d’intégrer l’Académie des Beaux-Arts de Hangzhou, où il se familiarise avec les courants artistiques occidentaux. En 1948, il s’installe à Paris et découvre l’œuvre de Paul Klee, qui l’inspire à délaisser progressivement la figuration au profit d’un langage pictural plus libre et expressif. Très vite, son art évolue vers une abstraction où la couleur et le geste prennent toute leur importance.
Influencé par les peintres européens comme Pierre Soulages et les artistes américains de l’expressionnisme abstrait, Zao Wou-Ki développe sa "musique silencieuse" ...
Peindre, peindre, toujours peindre, encore peindre. Le mieux possible, le vide et le plein, le léger et le dense, le vivant et le souffle.
Les gens croient que la peinture et l'écriture consistent à reproduire les formes et la ressemblance. Non, le pinceau sert à sortir les formes du chaos.
samedi 7 février 2009
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Anonyme - Sans titre |
Une image et des mots.
J'ai grandi dans la mer et la pauvreté m'a été fastueuse, puis j'ai perdu la mer, tous les luxes m'ont alors paru gris, la misère intolérable.
Depuis, j'attends. J'attends les navires du retour, la maison des eaux, le jour limpide. Je patiente, je suis poli de toutes mes forces. On me voit passer dans de belles rues savantes, j'admire les paysages, j'applaudis comme tout le monde, je donne la main, ce n'est pas moi qui parle. On me loue, je rêve un peu. On m'offense, je m'étonne à peine. [....] Que faire si je n'ai de mémoire que pour une seule image ?
Albert Camus, L'été (1950).
dimanche 1 février 2009
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J. Mankes - Garçon lisant (1911) |
Autodidacte, il commence à peindre très jeune et développe un style très personnel, introspectif, avec des atmosphères contemplatives où transparaissent les influences de Rembrandt et de Millet. L’art est la manifestation de la vie spirituelle, écrivait-il en 1913.
Son pinceau est d’une retenue presque ascétique, et les limites qu’il impose à sa palette confèrent à ses toiles une douceur mate, voilée, parfois mélancolique.
Dans une lettre à son père, il écrit : « Je veux exprimer le calme, la paix, la pureté. Rien de plus. Mais ce n’est pas si simple. » On dirait que le silence habite ses compositions.
Son compatriote Willem Sandberg, historien de l’art et directeur du Stedelijk Museum d’Amsterdam de 1945 à 1962, parlait de la beauté à la fois lyrique et sereine de sa peinture.
Jan Mankes est mort à trente ans de la tuberculose.
Jan Mankes est mort à trente ans de la tuberculose.
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