In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 8 juillet 2018

P.A. - Le colleur d'affiches (1950)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe français d'origine hongroise Paul Almasy (1906-2003), photographe des Trente Glorieuses déjà présenté en juin 2016.

P.A. - Le magasin de télés (1960)

Dans une contribution de 1977 à la revue Communication et langage, sous le titre La photographie, moyen d'information, il revient sur sa démarche de photojournaliste d' "information" et insiste sur le fait que la photo est "écriture", que ses éléments sont maîtrisables. Sa photo documentaire "n'est jamais prise sur le vif", et il insiste aussi sur la signification du cadrage et les possibilités de "retouches" apportées à une photo. Le photojournalisme ? Informer en écrivant avec des images.

samedi 7 juillet 2018

(A/U)
Une image et des mots. Pour accompagner cette image - dont j'ignore l'auteur - du temps qui passe sur l'objet qui le mesure, j'ai choisi un extrait des dialogues de The third man, de Carol Reed (1949), avec Orson Welles.

"[.....] In Italy, for years under the Borgias, they had warfare, terror, murder and bloodshed, but they produced Michelangelo, Leonardo da Vinci and the Renaissance.
In Switzerland, they had brotherly love, they had five hundred years of democracy and peace - and what did that produce? The cuckoo clock!"

***

"[.....] L'Italie sous les Borgia a  connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Mais ça a donné Michel-Ange, de Vinci et la Renaissance.
La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi? Le coucou!"

dimanche 1 juillet 2018

A. Arissa - El perseguido (1930s)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe catalan Antoni Arissa (1900-1980), déjà présenté ici en février 2008, et dont l'oeuvre est communément associée au courant pictorialiste.

A. A. - Puerto de Barcelona (1930)

Tout corps traîne son ombre et tout esprit son doute, écrivait Victor Hugo je ne sais plus où...

VC1

ICI

dimanche 24 juin 2018

R.W. - Vue sur le port de Doëlan (1927)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et graveur français Raymond Wintz (1884-1956). Formé à l'École des Arts décoratifs et à l'École Nationale des Beaux-Arts.

R. Wintz - Le géranium (1928)
Élève du peintre naturaliste Jules Adler, "le peintre des humbles", il est connu pour ses marines et ses lumineux paysages côtiers de Bretagne. Comme les peintres de l'école de Newlyn en Cornouailles, c'est la qualité de la lumière qui sans doute a attiré Raymond Wintz dans cette région ; et si son style est communément associé au réalisme, on peut aussi parfois déceler la touche impressionniste dans la manière de celui qui fut surnommé "peintre de la lumière".

PS4
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samedi 23 juin 2018

Lajos Kozák - Budapest (1930)

Une image et des mots. Le cliché, dont le titre complet est "Street cleaners on the banks of Danube", est du photographe hongrois Lajos Kozák.
Les mots sont deux extraits du dernier ouvrage de l'anthropologue anarchiste américain Daniel Graeber (b.1961), Bullshit jobs, qui vient d'être publié en français chez l'éditeur LLL, Les Liens qui Libèrent.

Chaque matin, en nous levant, nous fabriquons un monde ; pourtant, lequel d'entre nous, s'il ne tenait qu'à lui, choisirait de fabriquer le monde que nous avons ?

Et ailleurs :

Un job à la con est une forme d'emploi rémunéré qui est si totalement inutile, superflue ou néfaste que même le salarié ne parvient pas à justifier son existence, bien qu'il se sente obligé, pour honorer les termes de son contrat, de faire croire qu'il n'en est rien.