In girum imus nocte et consumimur igni

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samedi 21 avril 2018

Louis Dalrymple - The fool and his money (1896)

Une image et des mots. L'illustration est du dessinateur de presse américain Louis Dalrymple (1866-1905), qui diffusait ses caricatures parfois osées dans Puck ou dans Judge, avant de devenir l'illustrateur en chef du Daily Graphic à New York, puis de finir sa vie dans un asile.
Pour aller avec, voici quelques lignes du roman de Dostoïevski, Les frères Karamazov (1880).

À l'heure actuelle, chacun s'efforce de goûter la plénitude de la vie en s'éloignant de ses semblables et en recherchant son bonheur individuel. [.....] L'homme amasse des biens dans la solitude et se réjouit de la puissance des biens qu'il croit acquérir, se disant que ses jours sont désormais assurés. Il s'habitue [.....] à ne compter que sur lui-même, ne croit plus à l'entraide, oublie, dans sa solitude, les vraies lois de l'humanité, et en vient finalement chaque jour à trembler pour son argent, dont la perte le priverait de tout.

GW1

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dimanche 15 avril 2018

Reuven Rubin - Pêcheur (n/d)

Le vide-grenier du dimanche. Deux nouvelles oeuvres du peintre israélien, originaire de Roumanie, Reuven Rubin (1893-1974), déjà présenté ici en novembre 2017.
Considéré comme l'un des pionniers de l'art israélien, Rubin est arrivé de Roumanie en Palestine en 1912 et à étudié l'art à Jérusalem et à Paris.

Reuven Rubin
La Madonne des vagabonds (1922)
Ses premières oeuvres étaient influencées par le post-impressionnisme européen, mais au fil du temps il a développé un style distinctif intégrant des éléments de l'art local du Moyen-Orient. 
Ses peintures représentaient souvent des scènes de la vie quotidienne en Israël, des paysages et des thèmes bibliques.
Dans les années 20, Rubin s'associe à l'école d'Eretz-Israel, un collectif d'artistes qui cherche à créer un style israélien unique enraciné dans la culture et le paysage locaux. Son oeuvre a contribué de manière significative au développement de l'art israélien moderne.

JC1

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samedi 7 avril 2018

Richard Peter - Dresde (1945)
Une image et des mots. Par le photojournaliste allemand Richard Peter (1895-1977), une vue de Dresde après les bombardements alliés de 1945. La statue de Peter Pöppelmann, Allégorie de la bonté, surplombe les toits de l'hôtel de ville.
Pour aller avec, un extrait des Leçons de bonnes manières à destination d'un gentleman, par la baronne Nadine de Rothschild :

- En pénétrant dans un salon, faites-vous présenter à la maîtresse et au maître de maison, ou alors présentez-vous vous-même en déclinant vos nom et prénom.
- Pas de main dans les poches.
- Ne soyez pas le premier à tendre la main à une jeune fille ou à un adulte, homme ou femme. Inclinez vous légèrement en prenant la main que l'on vous tend.
- Ne vous asseyez pas le premier. Attendez que toutes les femmes soient assises pour prendre place. Si une lady se lève de la table où vous êtes assis, levez-vous également. De même à son retour parmi vous. Levez-vous chaque fois qu'une femme entre dans la pièce.
- À la table familiale, ne vous asseyez pas avant vos parents ou grand-parents. Vos aînés apprécieront le gentleman que vous êtes devenu.
- Quand une jeune lady prend place à votre table, tirez sa chaise puis rapprochez-la au moment où elle s'assied.
- Dans un salon, n'échangez jamais votre carte de visite avec une jeune femme. Chacun de vous inscrit le nom et les coordonnées de l'autre dans son agenda.
- Dans un lieu public ou lors d'une rencontre professionnelle, l'échange de carte de visite est autorisé.
- Être un gentleman suppose d'écrire ou d'appeler la jeune femme en premier. Mesdemoiselles, ce n'est pas votre rôle.
- Lorsqu'une jeune lady vient vous saluer, vous vous levez immédiatement. Ne faites jamais de baisemain à une jeune femme non mariée
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HP3

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C.Ebbets - Lunch atop a skyscraper (1932) Une image et des mots. Pour aller avec ce cliché célébrissime, attribué à Charles Ebbets, voici q...