In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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samedi 6 janvier 2018

(A/U)
Une image et des mots. Amazonie, indiens yanomamis. Le texte est extrait du petit ouvrage de Patrick Boucheron, "Un été avec Machiavel", aux Éditions des Équateurs.

Souhaitez-vous parvenir au but que vous désirez ? Faites alors comme le bon archer. Il place sa mire plus haut que la cible, non pour la dépasser, mais pour l’atteindre. Autrement dit, visez haut pour viser juste. La métaphore est tirée de la rhétorique classique ; Machiavel en use pour justifier le fait qu’il place dans ses œuvres politiques, et notamment dans Le Prince, les « très grands exemples » d’hommes illustres comme des guides pour l’action. En termes de langage politique, d’éducation, ou simplement dans la manière de conduire sa propre vie, on devrait toujours se souvenir de cette leçon : se donner des exemples élevés n’est pas présumer de ses capacités, c’est au contraire, écrit Machiavel, "savoir jusqu’où va la force de son arc".

dimanche 31 décembre 2017

G. Wåhlstrand - Langedrag (2004)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres, des encres sur papier, de la suédoise Gunnel Wåhlstrand (b.1974), formée au Royal University College of Fine Arts, à Stockholm, dont elle sort diplômée en 2003.
Son travail touche à la mémoire, à l'identité, et aux relations entre l'homme et la nature.

G. W. - New Year's day (2005)
"My work is about finding who we are and where we come from, and how we relate to the world around us. I'm interested in the relationship between humans and nature, and how we interact with the natural world. I'm also interested in the relationship between memory and space, and how the places we've been to and how the things we've experienced shape who we are."

Gunnel Wåhlstrand travaille à partir de ses propres photographies en employant la technique du lavis, c'est-à-dire l'application au pinceau d'une encre de chine plus ou moins diluée à l'eau.

TW2
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dimanche 24 décembre 2017

E. Jolin - Ryddarholmskyrkan (1931)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du suédois Einar Jolin (1890-1976), d'abord formé à Stockholm à l'École d'Art Konstfack puis à celle de l'Association d'artistes, il s'installe ensuite à Parisoù il va résider de 1908 à 1914 pour y suivre l'enseignement de l'Académie Matisse. Il découvre Picasso, et ses premières oeuvres témoignent de l'influence qu'ont eu sur lui le cubisme et le surréalisme. Le folklore suédois est aussi présent dans son oeuvre, avec notamment l'incorporation de motifs décoratifs et ornementaux tels qu'il a pu en voir dans la Suède rurale de son enfance. 

EJ - Stockholm des hauteurs de Söder
  
(1938)
Extrêmement prolifique, Einar Jolin a réalisé plus de 1000 oeuvres ; son univers fascinant, empli de poésie et duquel émane le sentiment que le monde visible n'est qu'une partie d'une plus vaste réalité cachée, a gagné nombre de musées majeurs et de collections privées à travers le monde.

dimanche 17 décembre 2017

K.S. - Claudia lights a cigarette (1983)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe américain Ken Schles (b.1960), né et basé à Brooklyn et formé à la Cooper Union School of Art de New York. Considéré par le britannique Martin Parr comme l'un des plus grands, admiré par son compatriote brooklynite Bruce Gilden qui le qualifie de poète visuel s'adressant à l'âme, il cite lui-même parmi ses influences de nombreux photographes et artistes : Diane Arbus, William Eggleston (voir mai 2013), Walker Evans, Robert Franck, et même le peintre Edvard Munch pour son emploi de la métaphore et du symbolisme.

K.S. - Limelight (1983)
La photographie, pour lui, est un moyen de capturer la beauté et la souffrance du monde, de s'y agripper, et de les faire siennes.
"Photography is a way of seeing the world, of understanding it, of engaging with it on a deeper level."
EV1

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