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In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 13 octobre 2013
dimanche 6 octobre 2013
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Claude Renaud - Paris (1963) |
Des rencontres avec des personnalités éminentes comme Brassaï, Jean-Marie Sudre, László Almásy, Jacques-Henri Lartigue et Janine Nièpce marquent un tournant dans sa décision d’adopter la photographie comme moyen d’expression privilégié. Cette vocation s’affirme avec sa rencontre de John Szarkowski, fondateur du Département de Photographie du Museum of Modern Art (MoMA) de New York.
Dès 1956, il entreprend un travail en petit format et, jusqu’en 1967, il explore les rues de Paris et documente la vie urbaine dans l’esprit de la photographie humaniste.
Mais au-delà de sa pratique artistique il s’implique à partir de 1964 dans des recherches interdisciplinaires sur les fonctions et usages de l’image. En collaboration avec Albert Plécy, fondateur des Gens d’Images, il contribue à des travaux axés sur l’influence de la photographie dans les médias et l’édition. Il participe également au développement de Maraboutscope, la première collection de photographies au format de poche, ainsi qu’à des projets de communication d’entreprise liés à l’identité visuelle.
Toutefois, s'il a choisi de consacrer une grande part de sa vie professionnelle au conseil, Claude Renaud n'a jamais cessé de se considérer comme un photographe, conservant une approche originale et intense de la création et de l’image ; l'approche, comme l'a dit je ne sais plus qui à son sujet, d'un "écrivain de l'image".
samedi 5 octobre 2013
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Bruno Catalano - Les voyageurs |
Les mots pour accompagner l'image sont de Roberto Juarroz, extraits de sa Poésie verticale.
"Cada uno se va como puede, unos con el pecho entreabierto, otros con una sola mano, unos con la cédula de identidad en el bolsillo, otros en el alma... [...] Pero todos se van con los pies atados, unos por el camino que hicieron, otros por el que no hicieron, y todos por el que nunca harán."
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"Chacun s'en va comme il peut, les uns avec la poitrine entrouverte, d'autres avec une seule main, les uns avec la carte d'identité dans la poche, d'autres dans l'âme.. [...] Mais tous s'en vont les pieds attachés, les uns par le chemin qu'ils ont fait, d'autres par celui qu'ils n'ont pas fait, et tous par celui qu'ils ne feront jamais".
dimanche 29 septembre 2013
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Ch.Strömholm - La Méthode (1960) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du suédois Christer Strömholm (1918-2002), pris dans le bar La Méthode, à Paris, au début des années 60. Peintre de formation, il s'est intéressé à la photographie à l'École nationale supérieure des beaux-arts, de Paris.
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C.S. - Couple à La Méthode (c.1960) |
De Strömholm, peut-être connaissez-vous une autre photo: celle d'une jeune japonaise rendue aveugle par la bombe d'Hiroshima; elle fait partie d'une série prise entre 1961 et 1963 et qui est passée relativement inaperçue par rapport à Poste restante ou à la série Amies de la Place Blanche, consacrée aux travestis parisiens. En 22 clichés, le photographe y exprime tout son pessimisme et la noirceur de sa vision du monde.
dimanche 22 septembre 2013
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Egon Schiele - Soleil d'automne et arbres (1912) |
Egon Schiele a abordé le paysage d’une manière singulière et expressive, marquée par la déformation, la simplification et l'utilisation de lignes anguleuses. Contrairement à ses portraits souvent centrés sur des émotions intenses, ses paysages semblent traduire une sensation de solitude et une profondeur spirituelle. Peints généralement entre 1911 et 1918, ils documentent ses explorations de l’environnement naturel et de l’architecture urbaine, notamment les villes et villages d’Autriche, en particulier Krumau (aujourd'hui Český Krumlov en République tchèque), ville natale de sa mère et source d'inspiration pour nombre de ses œuvres.
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E. Schiele - Four trees (1917) |
Schiele utilisait les paysages pour exprimer un sentiment de dissolution et de transitoire. Les arbres morts, les branches dénudées et les maisons serrées reflètent souvent une certaine mélancolie, parfois un sentiment d'isolement et de mystère, qui pourrait être perçu comme le reflet de sa propre vision de la fragilité de la vie. Le contraste entre la rigidité des lignes et la fluidité des formes naturelles est un autre trait de ses paysages, qui, par leur composition dynamique, invitent souvent à une introspection similaire à celle de ses portraits.
Je dois voir de nouvelles choses et les étudier. Je veux goûter aux eaux sombres, voir les arbres qui craquent et les vents sauvages.
Je dois voir de nouvelles choses et les étudier. Je veux goûter aux eaux sombres, voir les arbres qui craquent et les vents sauvages.
J'ai longtemps hésité et j'aurais pu aussi bien choisir "Jardin fleuri", ou encore le merveilleux "Façade sur la rivière", ou bien.... , ou bien .... Dilemme. J'y reviendrai.
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