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LG1 |
In girum imus nocte et consumimur igni

eiπ + 1 = 0
samedi 23 octobre 2010
dimanche 17 octobre 2010
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Cristoforo de Predis - L'Apocalypse (1476) |
Sa manière, influencée à ses débuts par les miniaturistes flamands et français comme Philippe de Mazerolles, Jean Hennecart et Jean Colombe, témoigne d’une grande finesse d’exécution et d’une richesse décorative remarquable.
Il a pu découvrir ces influences grâce à l’importation de manuscrits étrangers en Lombardie, mais aussi par la présence d’artistes venus d’autres régions. À ces apports, il associe l’héritage d’enlumineurs italiens, notamment Belbello de Pavie, avec qui il a peut-être été formé.
Les deux illustrations que j'ai choisies font partie des 323 enluminures de son chef-d'oeuvre le Légendaire de Turin, consacré à la vie de saints, de la Vierge et du Christ. Elles figurent dans la partie consacrée à l'Apocalypse.
"La lune et le soleil s'assombriront, les étoiles tomberont et tout sera à l'opposé de ce qu'il était. [.....] .. et les arbres seront couverts de sang."
dimanche 10 octobre 2010
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K.S. - Claudia lights a cigarette (1983) |
Considéré par le Britannique Martin Parr comme l’un des plus grands, et admiré par son compatriote Bruce Gilden qui le qualifie de poète visuel s’adressant à l’âme, Schles dit puiser son inspiration chez Diane Arbus, William Eggleston, Walker Evans, Robert Frank, et même le peintre Edvard Munch pour son usage du symbolisme et de la métaphore.
Pour lui, la photographie est un moyen de saisir la beauté et la souffrance du monde, de s’y accrocher et de les rendre intimes. « Photography is a way of seeing the world, of understanding it, of engaging with it on a deeper level. »
Les images de Ken Schles, à la fois lucides et sensibles, nous invitent à contempler le monde avec une profondeur et une intensité sans compromis.
dimanche 3 octobre 2010
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A.C. Willink - Vue sur une baie (1935) |
Le vide-grenier du dimanche. Deux œuvres du peintre néerlandais Albert Carel Willink (1900–1983), figure singulière de l’art moderne. Formé à Berlin, influencé d’abord par l’expressionnisme et le cubisme, il expérimente aussi l’abstraction sous l’influence de Kandinsky avant de revenir progressivement à la figuration. Son séjour à Paris en 1926 le rapproche du néoclassicisme et il peint alors des sujets classiques tout en conservant une touche cubiste.
Finalement, dans les années 30, Willink abandonne les expérimentations modernes et trouve peu à peu sa voie dans une peinture hyperréaliste où l’architecture néoclassique, les silhouettes énigmatiques et les ciels d’orage composent un monde étrange. Ses scènes, parfaitement construites, semblent figées dans une attente silencieuse, comme si le temps s’y était arrêté juste avant – ou juste après – un événement. On évoque à son propos l’écho lointain de Piero della Francesca, mais aussi l’influence plus contemporaine de Giorgio de Chirico.
Willink ne peignait pas des rêves, mais le réel tel qu’il peut parfois apparaître : un monde au bord du basculement.
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