In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 30 juin 2019

A. Carte - Marins regardant la mer
(1923)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du belge Antoine (Anto) Carte (1886-1954), déjà présenté en septembre 2012. Il est le fondateur en 1928 du groupe Nervia, la réponse wallonne à l'expressionnisme flamand.

A. Carte - Le pain (1921)
On évoque à son propos l'influence de Puvis de Chavannes ou de Maurice Denis, mais aussi celle de l'école de Laethem-Saint-Martin avec en particulier Valerius de Sadeleer ou encore Gustave van de Woestyne.

ML8

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dimanche 23 juin 2019

Berenice Abbott - New York at night (1932)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de la photographe américaine Berenice Abbott (1898-1991).
Comme beaucoup d'artistes et d'intellectuels européens et américains à cette époque, elle choisit au début des années 1920 de s'installer à Paris, alors dominée par les surréalistes.
C'est là, grâce à Man Ray qui l'a prise sous son aile, qu'elle fait la connaissance d'Eugène Atget (voir 27/11/2011) pour l'oeuvre de qui elle se passionne.
En 1928 elle acquiert une partie du fonds du maître français et l'expose à Paris, puis à New York où elle revient définitivement s'installer en 1929;  c'est ainsi que Berenice Abbott va dès lors jouer un rôle considérable dans la conservation, la promotion et la diffusion de l'oeuvre d'Atget.

B. Abbott - Herald Square, NYC (1936)


Aux États-Unis elle est choisie par l'administration américaine pour collaborer au projet documentaire de la Work Progress Administration sur la ville de New York, alors plongée comme tout le pays dans la Grande Dépression, la pire crise économique du XXème siècle.
De cette commande gouvernementale va naître sa série sans doute la plus célèbre, Changing New York, composée de 305 clichés. "Le tempo de la ville n'est pas celui de l'éternité, écrit-elle, ni celui du temps, mais celui de l'éphémère. C'est pour cette raison qu'un tel enregistrement revêt une importance particulière, tant documentaire qu'artistique."
Ces deux clichés font partie de ce travail.
BM1

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samedi 22 juin 2019

B. Riviere - Garden of Eden (1901)
Une image et des mots. Il y a des tableaux qu'on aime - ou du moins qu'on apprécie -, pour leur sujet, ou bien pour leur composition, ou encore pour l'univers dans lequel ils nous invitent... De celui-ci, "Garden of Eden" (1901) de l'anglais Briton Riviere (1840-1920), j'aime tout : le sujet, la composition, les nuances, les attitudes des personnages, les beaux sentiments qu'ils expriment, et l'histoire (celle qu'il raconte, et qui aurait présidé à sa réalisation).
Je pense à ces trois vers de William Wordsworth...

Serene will be our days and bright,
and happy will our nature be,
when love is an unerring light...
CJ3

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