In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 29 septembre 2019

J. Constable - Wivenhoe Park, Essex (1816)

Le vide-grenier du dimanche. Deux autres toiles de John Constable (1776-1837), peintre des nuages, après celles du mois d'octobre 2013.
The landscape painter, disait Constable, must walk in the fields with a humble mind. No arrogant man was ever permitted to see Nature in all her beauty.

J. C. - The gleaners (1824)


J'aime beaucoup le premier tableau, conservé à la National Gallery de Washington, même si la taille des cygnes (ou celle des vaches, en tous cas des uns par rapport aux autres) m'a toujours laissé un peu perplexe. 
Il donne à voir le parc Wivenhoe, situé sur la Colne à Colchester, une jolie ville du comté de l'Essex qui soit dit en passant fut la première capitale romaine de la Brittania
Le second me plaît aussi beaucoup, bien sûr, et peut-être davantage encore ; je pense toujours en le voyant au beau documentaire d'Agnès Varda, Les glaneurs et la glaneuse. Il est visible à la Tate de Londres.

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dimanche 22 septembre 2019

M.W. - Something died here (1947)

Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de Minor White, déjà présenté le 11 août 2013. 

M.W. - Cabbage Hill, Oregon (1941)
Votre essence propre, en vous depuis la naissance, est votre qualité intérieure.  Cela est ce que vous savez de vous-même.
Quand vous vous approchez de quelque chose pour le photographier, soyez d'abord profondément calme avec vous-même, jusqu'à ce que l'objet affirme votre propre présence.
Lecteur de Gurdjieff, féru d'astrologie et de bouddhisme zen, Minor White inscrit son travail dans une quête à la fois esthétique et spirituelle que l'on pourrait rapprocher de ce qu'explorait Alfred Stieglitz avec Equivalents, son étonnante série d'études de nuages entreprise pendant près de dix ans à partir de 1922.

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dimanche 15 septembre 2019

A. Bizet - Rue de la Santé (1949)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres d'Andrée Bizet (1888-1970), formée à l'École des beaux-arts de Paris auprès de Ferdinand Humbert qui y assure à partir de 1900 le premier cours destiné aux femmes. 

A.B. - Vignes (c.1930)










Dès 1910 elle a exposé régulièrement à des salons prestigieux comme le Salon d'Automne et le Salon des Indépendants, et s'est également impliquée dans la promotion des artistes féminines en organisant une exposition collective en 1938.
Après un voyage en Grèce, elle apprend aussi la sculpture avec le montalbanais Émile-Antoine Bourdelle, qui comptera parmi ses autres élèves Giacometti et Germaine Richier, et restera pour elle une influence majeure.

samedi 14 septembre 2019

Nathan Oldfield - Untitled (nd)
Une image et des mots.
L'image, celle de ce petit surfeur sur une côte africaine, par Nathan Oldfield.
Les mots que j'ai choisis pour aller avec, c'est la recette du mafé (aussi orthographié maffé) que m'a donnée Taybou Cissé, un jeune réfugié malien qui étudie actuellement en France.
Il n'y a pas d'autre lien entre ces deux documents que l'Afrique; mais ce n'est pas peu. Le mafé, donc, désigne un plat composé de riz accompagné de poulet ou de poisson et agrémenté d'une sauce à base d'arachide (le "mafé" est en fait le nom de cette sauce).

"Préparer le riz à part. Mettre un peu d'huile dans une casserole, ajouter de l'oignon, de l'ail, et mélanger avec du poulet ou du poisson.
Laisser bien cuire, puis ajouter de l'eau et de la pâte d'arachide. Diminuer le feu et laisser 30 minutes en mélangeant toutes les cinq minutes."

Taybou m'assure qu'une fois que l'on y a goûté on ne mange plus autre chose... Je ne pouvais donc décemment pas ne pas partager cette recette avec tous ceux qui comme moi s'abandonnent volontiers à leurs peccamineux penchants pour la "science de gueule". C'est ainsi que Montaigne désignait l'amour de la bonne chère. Bon appétit !

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