In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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samedi 3 septembre 2022

Ando Fuchs - Untitled (2017)
Une image et des mots. Aujourd'hui l'image est un cliché de Ando Fuchs et les mots sont extraits du Magicien d'Oz, de Franck Baum, adapté au cinéma en 1939 par Victor Fleming.

"If we walk far enough, says Dorothy, we shall sometime come to someplace"
(Si nous marchons assez loin, dit Dorothée, un jour on arrivera quelque part)....  
Chez Godot ?

dimanche 28 août 2022

P.S. Krøyer - Plage du sud de Skagen (1883)

Le vide-grenier du dimanche. En cette fin de saison estivale, deux oeuvres du peintre danois Peder Severin Krøyer (1851-1909), l'un des peintres de Skagen, une communauté d'artistes qui s'étaient installés à la fin du XIXème dans cette localité de la pointe du Jutland, à l'extrême nord du Danemark.
Lui-même y séjourne tous les ans de juin à octobre, lorsqu'il revient s'installer au Danemark après avoir beaucoup voyagé en Europe, et résidé un temps à Paris où il reçoit l'enseignement de Louis Bonnat et subit l'influence des impressionnistes français.

Peder Severin Krøyer
Soirée d'été sur la plage de Skagen
(1893)




Deux toiles qui nous invitent à une promenade paisible et lumineuse sur les belles plages de Skagen.
Krøyer est le peintre de l'heure bleue, cette "demi-teinte crépusculaire" qu'évoque en 1884 le critique d'art Louis de Fourcaud devant la délicatesse de ses compositions, pleines de romantisme et de lyrisme contenu.

samedi 27 août 2022

A. Kaminsky - Paris la nuit (1946)

Une image et des mots. Évidemment - puisque je le publie -, j'aime beaucoup ce cliché d'Adolfo Kaminsky, pris à Paris en 1946. Qui est cette femme et qui attend-elle ? Son souteneur, un micheton, peut-être l'être aimé ? Et justement, au dessus d'elle, l'affiche d'un film égyptien de Mohamed Karim, Vive l'amour (1938) ; on y discerne le nom de l'acteur vedette Abdel Wahab.
J'ai repensé pour l'accompagner à ces quelques mots de John Steinbeck, dans une lettre de 1958 à son fils Thom.

Il y a différents types d'amour. Le premier est égoïste, méchant, narcissique et n'est qu'un faire-valoir pour l'ego. C'est un amour laid et paralysant. L'autre est une libération de tout ce qu'il y a de bon en toi : gentillesse, considération et respect. Je ne parle pas seulement du respect social des bonnes manières, mais du profond respect, c'est-à-dire la reconnaissance d'une personne en tant qu'être unique et précieux. Le premier type d'amour peut te rendre malade, petit et faible tandis que le second peut révéler ta force, ton courage, ta bonté et même une sagesse que tu ignorais posséder.

JP4

ICI

dimanche 21 août 2022

Milton Avery - Paris pigeons (1955)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre et aquarelliste américain Milton Avery (1885-1965) reconnu pour son style unique, qui fusionne le modernisme européen avec une sensibilité proprement américaine. Bien que souvent associé à l’expressionnisme et au modernisme, il n’a adhéré à aucun mouvement, développant plutôt une approche personnelle qui influença de nombreux artistes américains, dont Mark Rothko qui disait de lui: "Quel était son répertoire ? Son salon, Central Park, sa femme Sally et sa fille March..., ses amis et ce qui traînait dans son studio; un monde domestique et ordinaire."

Milton Avery - Two poets (1963)

Ce qu'il peignait c'était donc son environnement : sa famille et ses amis, des paysages, et des natures mortes, souvent abordés avec une économie de détails qui rappelle l’art abstrait. Son approche aux couleurs et à la composition, marquée par de larges aplats de couleurs, reflète une influence de Matisse, tout en conservant un aspect chaleureux et accessible.
Ses œuvres n’ont pas toujours reçu de reconnaissance immédiate de son vivant, mais Avery est aujourd'hui considéré comme un artiste pionnier, ayant établi un lien entre la peinture américaine traditionnelle du début du XXe. - influencée par le réalisme et le régionalisme -, et l'expressionnisme abstrait qui a émergé aux États-Unis dans les années 1940. Il a en cela contribué à ouvrir la voie à l’art moderne américain.

dimanche 14 août 2022

Nina Leen - Ice (nd)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de la photographe américaine d'origine russe Nina Leen (1914-1995). D'abord passionnée par la photographie animalière, elle se consacre ensuite à la photographie de mode et devient en 1944 l'une des premières photographes féminines à rejoindre le magazine Life.

N.L. - Young boy, NYC (1944)
Le titre complet de la seconde photographie est Young boy reading comics with a dog, NYC
Deux de ses clichés ont été sélectionnés par Edward Steichen (voir mars 2010) pour figurer dans la légendaire exposition The Family of Man : 503 images de 273 photographes originaires de 68 pays.

Gilbert Garcin - Le moulin de l'oubli (1999) Une image et des mots. Où Beckett dialogue avec Tati... Une "photosophie" du p...