VB1 |
In girum imus nocte et consumimur igni
dimanche 3 octobre 2010
samedi 2 octobre 2010
(A/U) |
"Glissez, mortels, n’appuyez pas. Ce que j’aime en ma folie, c’est qu’elle m’a protégé, du premier jour, contre les séductions de « l’élite » : jamais je ne me suis cru l’heureux propriétaire d’un « talent » : ma seule affaire était de me sauver – rien dans les mains, rien dans les poches – par le travail et la foi.
Du coup ma pure option ne m’élevait au-dessus de personne : sans équipement, sans outillage je me suis mis tout entier à l’œuvre pour me sauver tout entier. Si je range l’impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui."
dimanche 26 septembre 2010
Robert Doisneau - Prévert devant Mérode (1953) |
Jeune homme, Doisneau fréquente à Paris l'École Estienne pour y apprendre les métiers du livre, mais il affirmera toujours que son éducation la plus importante viendra des rues du quartier ouvrier de Gentilly. En 1929, pour améliorer son dessin il commence à photographier, alors que les idées modernistes commencent à promouvoir la photographie comme le principal medium pour la publicité et le reportage. Doisneau travaille alors pour le photographe publicitaire André Vigneau, dans le studio de qui il rencontre de nombreux artistes avant-gardistes, et c'est à cette période qu'il commence à photographier les rues et les quartiers de Paris.
Sa carrière interrompue par la Seconde Guerre mondiale, Doisneau s'engage dans la Résistance, où il met ses compétences à profit pour alimenter la clandestinité en faux documents. En 1945, il retourne à la publicité mais s'adonne aussi à la photographie de mode et au reportage.
Son premier livre, "La banlieue de Paris" parait en 1949. Dans les années 50, Doisneau est actif au sein du Groupe des XV, qui se donne pour mission de promouvoir la photographie comme moyen d'expression artistique.
Son oeuvre est marquée par une approche poétique teintée d'un humour aussi subtil que sa résistance à l'ordre établi, et, surtout, par un profond humanisme.
Il est des jours où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur [...] On se sent si riche qu'il vous vient l'envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux.
La trogne de Prévert devant Mérode, et le beau portrait de Marguerite Duras seule à la terrasse du Petit Saint-Benoît, à Paris ; aucun amour au monde ne peut-il tenir lieu d'amour ?
dimanche 19 septembre 2010
Paul Émile Chabas - Matinée de septembre (1912) |
P.E.Chabas - Femme au bord de la mer (1890) |
Le premier tableau, qui représente une jeune femme nue frissonnant dans les eaux froides du lac d'Annecy, est qui est aujourd'hui conservé au Metropolitan de New York, avait fait scandale aux États-Unis lors de sa présentation en mai 1913.
Chabas y avait mis, disait-il, tout ce qu'il savait de la peinture.
samedi 18 septembre 2010
Tinto Brass - Monella (1998) |
Pour aller avec, voici quelques mots extraits d'Anselme Bellegarrigue (1813-1869), fondateur en 1848, avec Bernard 'Ulysse' Pic de la Société des Libres Penseurs.
"Le démocrate n'est pas de ceux qui commandent.
Car il est celui qui désobéit. Vous avez cru jusqu'à ce jour qu'il y avait des tyrans? Eh bien vous vous êtes trompés! Il n'y a que des esclaves. Là où nul n'obéit, nul ne commande."
Inscription à :
Articles (Atom)
HB3 ICI
-
Fresque, monastère de Decani (14e) Une image et des mots. L'image, c'est un détail d'une fresque du 14e siècle représentant la ...
-
J. Sloan - Hairdresser's window (1907) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre américain John Sloan (1871-1951), déjà prés...
-
Albert Edelfelt - Parisienne (1885) Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du peintre finlandais Albert Edelfelt (1854-1905), l'une ...