In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
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dimanche 8 novembre 2009

(A/U)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés pour cette date anniversaire de la chute du mur de la honte. Un soldat de la RDA ignore l'ordre de ne laisser passer personne pour aider un enfant à rejoindre les siens. On ne connait pas l'auteur de cette photo, prise en 1961.

Dan Budnik - Un salut par dessus le mur
(1961)

Le second cliché, d'une dame qui passée à l'Ouest fait des signes à sa famille, est de la même année. 
On le doit au photographe américain Dan Budnik (b.1933) qui a par ailleurs largement documenté la lutte des afro-américains contre la ségrégation (le Civil Rights Movement des années 60) et la vie des nations autochtones américaines.
PF1
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samedi 7 novembre 2009

William H. Margetson - Castles of sand (1898)
Une image et des mots. Le tableau est de l'anglais William Henry Margetson (1861-1940);  il me fait irrésistiblement penser, par sa mélancolie et sa même élégance désenchantée, à ce court poème de Guillevic :

Prenait du sable dans ses mains,
ne savait pas
à qui l’offrir.

Oui, cela se passait
au soleil couchant.
Oui, c’était au bord
de l’océan.

Qu’est-ce que ça change ?

Guillevic, Élégies (1979)
GP2

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dimanche 1 novembre 2009

Bob Kolbrener - Controlled Burn & Dodge (1999)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe paysager américain Bob Kolbrener (b.1942), héritier du grand Ansel Adams qui fut son modèle, puis son mentor, et enfin son collègue. 

B.K. - Sierra Wave Cloud (1981)

Kolbrener disait avoir fait sienne l'assertion de Louis Pasteur pour qui la chance ne sourit qu'aux esprits préparés, mais on lui prête aussi cette amusante affirmation "If you buy a camera you're a photographer, if you buy a flute you own a flute", sur laquelle il y a certainement matière à débattre.

dimanche 25 octobre 2009

Brassaï - Colonne Morris (1932)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés du photographe hongrois Gyula Halász (1899-1984), naturalisé français et plus connu sous le nom de Brassaï.
Il arrive à Paris en 1924, et il y apprend le français en lisant Proust.

Brassaï - Paris (1930s)
J'étais à la recherche de la poésie du brouillard qui transforme les choses, de la poésie de la nuit qui transforme la ville, de la poésie du temps qui transforme les êtres.
C'est là, dans le Paris artistique des années 20, qu'il se lie d'amitié avec Prévert, Léon-Paul Fargues, puis l'américain Henry Miller qui arrive de New York au début des années 30 et qui dira de Brassaï qu'il est l'oeil de Paris.
"On se demande parfois si la vie a un sens.. Et puis on rencontre des êtres qui lui en donnent un."

JM1 ICI