In girum imus nocte et consumimur igni

In girum imus nocte et consumimur igni
eiπ + 1 = 0
Affichage des articles dont le libellé est tobacco road. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est tobacco road. Afficher tous les articles

dimanche 17 avril 2022

J. Avati - Tobacco Road (1951)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de James Avati (1912-2005), illustrateur et peintre américain renommé, surtout pour ses couvertures de romans de poche populaires, qui ont marqué l'esthétique du milieu du XXe siècle. 
Surnommé le « roi des livres de poche » (King of the Paperbacks), Avati a contribué à définir le style visuel des couvertures de la littérature de l’époque, avec des œuvres empreintes de réalisme et d’une forte intensité émotionnelle.
Collaborant principalement avec la maison d’édition New American Library pour la collection Signet, il a illustré des ouvrages d’auteurs tels que William Faulkner, Erskine Caldwell, J.D. Salinger, et Tennessee Williams.

J. A. - Street scene (1953)



Ses couvertures étaient caractérisées par des personnages réalistes, plongés dans des scènes chargées de tension ou de mélancolie, qu’il construisait à partir de photographies soigneusement mises en scène. Son approche permettait de transmettre avec profondeur les états émotionnels complexes des protagonistes, ce qui rendait ces livres particulièrement attractifs pour le public.
Son style mêlait le réalisme pictural et l'illustration narrative, avec des couleurs douces et des compositions dynamiques, contribuant à renforcer le lien entre le visuel et le contenu des romans.
James Avati a élevé la couverture de livre de poche au rang d’art véritable, et l'héritage qu'il a laissé dans le domaine de l'illustration continue d'inspirer de nombreux artistes.

LR1

ICI

dimanche 9 janvier 2011

J.C.- Tobacco Road, Ovens Valley (1956)
Le vide-grenier du dimanche. Deux clichés de l'australien Jeff Carter (1928-2010), photographe, écrivain et cinéaste autodidacte, dont le travail documente avec acuité la vie des milieux ruraux et ouvriers de son pays. celle des anonymes et des pauvres.
Né à Sydney, il quitte l’école tôt et à partir des années 50 il parcourt l’Australie en stop, en accumulant les petits boulots et les rencontres qui nourriront toute son œuvre.

J.C - The dreamer, Starvation Bore
(1963)


Pendant des décennies,  il photographie les mineurs, les pêcheurs, les travailleurs agricoles, mais aussi les communautés aborigènes, souvent ignorées ou marginalisées à l’époque. Parfois, il vit parmi les personnes qu’il photographie, afin de mieux comprendre leur mode de vie et les réalités de la vie rurale et ouvrière australienne.
"Ceux qui produisent la laine, la viande, et les récoltes sont ceux qui ont mis l'Australie debout. J'en suis venu naturellement à photographier les travailleurs; je ne suis pas intéressé par les gens riches et célèbres". Son approche humaniste et son engagement pour une photographie réaliste, proches du photojournalisme social, rendent visible la dignité des gens simples et la rudesse des paysages australiens. Cet attachement profond à cette Australie authentique et sans artifice font de lui une figure majeure de la photographie documentaire de son pays.

F. Bacon - Study of a figure in a landscape (1952) Une image et des mots. L'image, c'est une étude de Francis Bacon, déjà présenté ...