In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 26 avril 2015

L. de Vinci - La belle ferronnière (c.1490)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de Léonard de Vinci (1452-1519), le géant de la Renaissance, que je ne vais bien sûr pas présenter en détail : sa vie, son génie et son œuvre pourraient justifier qu'on leur consacre un blog tout entier... Donc, pour en savoir davantage, c'est ICI.
Tout d’abord, un portrait fascinant du maître, réalisé dans les dernières années du XVe siècle et récemment restauré. Appelé La belle ferronnière, il s'agit d'une erreur d'attribution faite par Ingres et l'identité de la mystérieuse dame reste sujette à débat. L’hypothèse d’Anne Boleyn a été écartée, mais il reste possible qu’il s’agisse de l'épouse ou d'une maîtresse du duc Ludovico Sforza, mécène de Léonard.
Leonard de Vinci
Étude de drapé pour ange agenouillé
(1472)

En complément, une "simple" étude de drapé, également conservée au Louvre, qui témoigne de la maîtrise incomparable du Maître.
Et pour clore ce billet, parmi les nombreuses réflexions lumineuses de Léonard, une citation qui semble particulièrement pertinente aujourd'hui : « Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres. »

dimanche 29 avril 2012

A. del Verrocchio - Saint Jérôme (détail)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'artiste italien du Quattrocento Andrea del Verrocchio (1435-1488), figure centrale de la Renaissance florentine, peintre, sculpteur et orfèvre, formé dans l’atelier de Donatello et influencé par les innovations de Filippo Lippi et d’Antonio Rossellino. Il fut le maître de Léonard de Vinci dans les années 1470 et sculpteur attitré des Médicis. Verrocchio incarne l’idéal de l’artiste complet de la Renaissance ; son œuvre marque le passage entre l’équilibre classique du Quattrocento et le dynamisme de la Haute Renaissance, alliant science du modelé, expressivité des visages et précision anatomique.

A. del V. - Tête de femme (nd)
La première des deux oeuvres présentées ici, c'est un détail de son Saint Jérôme, une peinture sur papier plus tard transférée sur bois. On pense qu'il s'agit d'une étude en vue d'une création plus large, peut-être La crucifixion du Christ (volée en 1970) de l'église Santa Maria d'Argiano.
La seconde est un dessin non daté, conservé à la Galerie des Offices. Comme dans le cas de Saint Jérôme, ce travail au dessin rehaussé de touches au pinceau est un témoignage important des techniques employées dans les ateliers florentins de la Renaissance.

F. Bacon - Study of a figure in a landscape (1952) Une image et des mots. L'image, c'est une étude de Francis Bacon, déjà présenté ...