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A. Guillou - Jeune fille du Finistère (n.d.) |
Né à Concarneau, il est très tôt attiré par les scènes de la vie maritime et paysanne qui animent sa région natale.
Formé à l’École des Beaux-Arts de Paris auprès d’Alexandre Cabanel, il y rencontre Jules Bastien-Lepage, figure majeure du naturalisme, une influence notable dans sa quête d’un réalisme empreint de simplicité et de sincérité.
Formé à l’École des Beaux-Arts de Paris auprès d’Alexandre Cabanel, il y rencontre Jules Bastien-Lepage, figure majeure du naturalisme, une influence notable dans sa quête d’un réalisme empreint de simplicité et de sincérité.
Mais, déçu par le monde des arts de la capitale, Guillou revient s’installer à Concarneau, entraînant à sa suite de nombreux peintres parisiens, anglo-saxons, scandinaves… Certains y feront bâtir villas et ateliers, dans la ville close ou près des plages. C’est grâce à eux que, en 1905, les remparts de la ville seront classés, alors qu’on envisageait de les abattre.
Parmi ses sujets favoris, les scènes de port, les moments de la vie quotidienne et les traditions locales, comme ici cette Arrivée du pardon de Sainte-Anne de Fouesnant à Concarneau.
La peinture académique de Guillou ne lui a jamais permis d'atteindre une renommée internationale, mais comment rester insensible à l'humanité de son regard sur les gens ordinaires de sa région - les travailleurs de la mer - et sur leur culture ?