In girum imus nocte et consumimur igni

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dimanche 4 décembre 2016

André Lhote - Portrait de dame (1927)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du graveur, illustrateur et peintre bordelais André Lhote (1885-1962), formé à l’École des Beaux-Arts de la capitale girondine. On lui doit notamment les peintures murales de la Faculté de Médecine de Bordeaux. À partir de 1912, Lhote se rallie très tôt au mouvement cubiste, sans toutefois le suivre jusque dans l’abstraction : plutôt que de rompre avec la tradition, il cherche à inscrire la modernité dans sa continuité. Le choix de ses sujets et la construction de ses compositions restent ainsi liés au classicisme. "On ne voit bien que lorsqu'on est ébloui."
A.L. - Toits de Bordeaux sous la neige
(1909)

Théoricien influent, il est l’auteur de plusieurs traités - Traité du paysage et Traité de la figure - et fonde en 1922 sa propre académie à Montparnasse, où il forme de nombreux artistes venus de toute l’Europe, parmi lesquels Tamara de Lempicka ou le futur photographe Henri Cartier-Bresson.
S’il a très tôt adopté le langage cubiste, André Lhote est resté un « cubiste modéré », refusant la déconstruction radicale pour conserver dans ses toiles une lisibilité et une harmonie héritées de la tradition. « L’art n’est pas la copie de la nature, mais l’interprétation de ses lois », affirmait-il. Derrière cette idée qui irrigue toute son œuvre, ses tableaux dégagent une clarté qui doit autant à Cézanne qu’aux fresques de la Renaissance.

dimanche 9 octobre 2016

T. Hillier - The fisherman's chapel (1938)
Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'anglais Tristram Paul Hillier (1905-1983), membre du groupe d'artistes modernistes Unit One actif de 1933 à 1935 et mené par le protéiforme Paul Nash. Formé à la Slade School of Fine Arts de Londres et aux cours du soir de la Westminster School of Art, il part ensuite à Paris, où il vivra jusqu'en 1940.

T. H. - Flooded meadow (1949)
Il y suit à l'Académie Colarossi l'enseignement d'André Lhote - qui fera bientôt l'objet d'une publication - et s’imprègne des cercles surréalistes ; Giorgio de Chirico et Max Ernst vont particulièrement l'influencer.
Mais le monde surréaliste dans lequel nous invite la peinture de Tristram Hillier n'est troublant que d'une manière imperceptible, liée à une perspective inattendue, ou à la présence légèrement incongrue d'un objet abandonné – souvent chargé de symboles. De cette tension subtile naît un sentiment singulier de calme et de solitude, comme si le peintre nous conviait à la contemplation silencieuse d’un univers à la fois familier et mystérieux.

F. Bacon - Study of a figure in a landscape (1952) Une image et des mots. L'image, c'est une étude de Francis Bacon, déjà présenté ...