mercredi 20 août 2025

Phil Greenwood - Leaf fall (1979)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres du graveur et aquafortiste gallois Philip Greenwood (b.1943). Il est natif de Dolgellau, dans le nord du Pays de Galles, mais c'est en Angleterre qu'il s'est formé, aux écoles d'art londoniennes de Hornsey et de Harrow, où il a reçu l'enseignement d'artistes tels que Ken Howard ou Christopher Saunders.

P.G. - Snow night (1974)







Professionnel depuis 1971, il vit aujourd'hui dans le Kent.
Ces deux paysages sont des aquatintes, des gravures à l'eau-forte sur plaques de cuivre. C'est ainsi qu'il réalise la plupart de ses oeuvres, en utilisant seulement deux plaques de cuivre et deux ou trois couleurs ; la richesse des tonalités et des teintes est obtenue par la profondeur de la gravure, et par les associations du peu de couleurs employées.

samedi 16 août 2025

Alyssa Monks - Tree (2015)

Le vide-grenier du dimanche. Deux oeuvres de l'artiste peintre américaine Alyssa Monks (b.1977).
Ses portraits hyperréalistes sont saisissants mais je reste plutôt insensible à son univers. For me, painting has always be a place of refuge, connection, and communication.
It is always autobiographical, as it is always true to my experience and feelings. I don't think I can get away from that.

Alyssa Monks - Trust (2010)
Elle ne semble en effet pas vouloir explorer d'autres sujets d'inspiration et n'en sort guère, ce qui pour moi finit par ressembler à des exercices de style certes remarquables mais auxquels je peine à trouver d'autre sens que celui d'une démonstration répétitive de virtuosité un peu vaine.
Il y a toutefois dans son oeuvre, que l'on peut découvrir ICI, ces deux tableaux que j'aime assez pour les présenter dans ces pages.

Tamas Andok - Untitled (2016)
Une image et des mots. Un cliché à l'iPhone du hongrois Tamas Andok (b.1988).

mercredi 13 août 2025

mardi 12 août 2025

Béla Tarr - Damnation (1988)
Une image et des mots. L'image c'est cette capture d'écran d'une scène de Damnation, du cinéaste hongrois Béla Tarr.
Pour aller avec, j'ai pensé à un extrait de la dernière page de Matinales (1956), de Jacques Chardonne.

"La mélancolique possession de la matière ne m'a point gêné; je n'en ai pas voulu, justement. J'en ai retenu l'inexplicable; l'amour, quelquefois, et avec méfiance; la beauté, toujours; les "plaisirs" quand ils sont l'ombre du bonheur; "l'art pour l'art", au sens profond, qui n'est pas sur le plan strictement terrestre, du moins qui est un peu dégagé de la substance humaine la plus éphémère, et qui devient grossier dans la mesure où il s'y insère davantage; en somme, les signes étranges d'un monde qui n'est pas proprement humain.
De ce monde invisible, je me suis approché à reculons, refusant toutes les interprétations comme sacrilèges. Je me sens plus humble encore, plus ouvert à tout le possible, plus confiant dans le doute, à mesure que vient l'heure de l'oubli; et si le Dieu qui m'a créé doit me recevoir, je lui rendrai sa créature telle qu'il l'a faite, l'esprit aveugle et que je n'ai pu changer."

dimanche 3 août 2025